« La poésie ne bute pas sur l’indicible au sens où "ce dont on ne peut rien dire il faut le taire" mais sur la nuit du langage, le fin fond du dicible. Au sens où on en attend un surcroît, pas un dépassement, plutôt un creusement comme si cette nuit pouvait être un tunnel, une sorte d’avant et de hors-langue porté par la langue même et lui appartenant. »
Nicolas Pesquès, La Face nord de Juliau, treize à seize, Flammarion, 2016, p. 92.
On peut lire de nombreuses notes sur ce livre dans le Flotoir, site personnel de F. Trocmé