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JUSTICE / FAITS DIVERS > La Cour de cassation a validé les écoutes de Nicolas Sarkozy en marge de l'affaire Bettencourt

Publié le 23 mars 2016 par Fab @fabrice_gil
De nombreuses interceptions judiciaires ont été réalisées entre l'ancien président Nicolas Sarkozy, alias "Paul Bismuth",  son avocat Thierry Herzog et l'ancien magistrat Gilbert Azibert.

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Me Thierry Herzog, Nicolas Sarkozy et l'ancien magistrat Gilbert Azibert I ©AFP


Nicolas Sarkozy a bénéficié d'un non-lieu dans l'affaire Bettencourt mais cette affaire des écoutes vaut à l'ancien président de la République, depuis novembre 2014, d'être mis en examen pour corruption et trafic d'influence. L'ancien chef de l'Etat est soupçonné d’avoir tenté d’obtenir des informations couvertes par le secret dans une procédure concernant la saisie de ses agendas. Dans cette affaire, qui fait planer la menace d’un procès sur les ambitions de retour de l’ancien président à l’Elysée, les juges ont terminé leur enquête. La Cour de cassation s’est prononcé sur la légalité des écoutes téléphoniques de Nicolas Sarkozy en marge de l'affaire Bettencourt.L'avenir politique de Nicolas Sarkozy se joue-t-il aujourd’hui ? L'affaire des écoutes téléphoniques entre l'ancien président de la République et plusieurs correspondants dont Gilbert Azibert, haut magistrat de la cour de cassation, est sans doute l'un des dossiers les plus embarrassants pour l’homme. Mis en examen pour corruption, l'ancien chef d'Etat est soupçonné d'avoir tenté, fin 2013 début 2014 d'obtenir auprès du haut magistrat, des informations couvertes par le secret dans le cadre d'une procédure à la Cour de cassation. En retour, il aurait promis d'intervenir pour aider le haut magistrat Gilbert Azibert à obtenir un poste de prestige à Monaco, avant de reculer subitement, selon des extraits d'écoutes téléphoniques diffusées par nos confrères du journal Le Monde hier.L'ancien chef de l'Etat conteste la légalité des écoutesSelon ces retranscriptions, l'ex-chef de l'État et son avocat Thierry Herzog évoquent plusieurs fois le désir de Gilbert Azibert d'être nommé dans la principauté. Or, Azibert a lui aussi été mis en examen, soupçonné d'avoir obtenu des informations couvertes par le secret et renseigné le camp Sarkozy dans l'affaire Bettencourt, et d'avoir tenté d'influer sur le cours de la justice en sa faveur. Nicolas Sarkozy, son avocat Thierry Herzog et l'ancien magistrat contestent la légalité des "écoutes au long cours, à filet dérivant". AF

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