J’apprécie modérément la période des fêtes de fin d’année notamment du fait de l’envahissement commercial qui les accompagne. Par contre, je vois toujours avec joie l’arrivée du solstice d’hiver le 21 décembre, non par retour à un paganisme solaire, mais parce que cela annonce l’allongement des jours. En effet, il est peu de choses qui me soient plus agréables, à partir de mi-mai, que des soirées, chaudes, où il fait encore jour entre 21 et 22 heures.
Ces soirées, avant grandes vacances, sont celles des balades après-manger, de la Guinness brune, paresseusement sirotée à la terrasse d’un café ou à l’intérieur d’un piano-bar, si possible (rarement à Nice), avec vue sur mer. Oh, pas tous les soirs, mais deux trois fois dans le printemps suffisent amplement à mener à l’été.
Ces jours-là annoncent encore les soirées aux Nuits du Sud vençoises ou au Festival de Cimiez, les deux manifestations qui me font encore bouger, très vraisemblablement du fait de leurs dates où les jours acceptent encore de durer davantage que la moyenne.
Eh bien, cette année, cette période aura été irrémédiablement gâchée par un printemps de merde et ce même si le soleil est provisoirement revenu. Comme disait un de mes amis, le meilleur moment est toujours celui des préliminaires et, pour ce coup, c’est raté.
Autres sujets: du nouveau sur la LGV Paris-Nice avec la décision du Préfet de Région de privilégier le tracé le plus direct. Cf. Libé-Marseille. Voir aussi les dessous de la réforme constitutionnelle projetée par N. Sarkozy dans une tribune du Monde .
Les Irlandais, après les français et les hollandais, ont dit non à la moûture sarkozienne du Traité constitutionnel (dit-simplifié: 239 pages et quelques milliers avec ses annexes). Toutes nos élites européennes se demandent en ce moment quel hold-up antidémocratique ils vont pouvoir mettre en oeuvre pour arriver à leurs fins: une Europe en pointe dans l’ultra-libéralisme.