je résume à grands traits, n’ayant pas pu bloguer aujourd’hui, et rentrant seulement d’une bonne soirée avec des amis sincères. ça permet d’avoir l’esprit plus libre et disponible pour aller à l’essentiel. Une bonne partie de la gauche est contre la loi El Khomri. La jeunesse, hormis d’extrême droite, est contre cette loi également, et se montre d’autant plus déterminée que la seule réponse du gouvernement est, après le mépris, la répression, les violences policières ne lui répugnant guère. Certaines sections socialistes demandent également le retrait pur et simple de ce qu’elles considèrent commune régression. Même la CFDT, sur le terrain, dans ces sections locales, se démarque de la position officielle de sa direction, et ne demandent plus de simples modifications à la marge, mais également son retrait pur et simple. Et cerise sur le gâteau quelque peu raté, même le Medef et d’autres organisations patronales viennent de faire savoir aujourd’hui qu’elles sont contre la deuxième version de cette loi :
Sept organisations patronales, dont le Medef et la CGPME, ont affiché un front uni mardi 22 mars pour dénoncer les modifications apportées au projet de loi travail au détriment, selon elles, des TPE-PME, et proposer des amendements avant l’examen au Parlement.
Malgré ses éléments de langage aussi grotesques qu’inusables, il semblerait donc que ce gouvernement se retrouve bien seul, face à une fronde cette fois générale. Seul contre tous, je vois mal comment il va pouvoir s’en tirer sans repartir comme il se doit à zéro, avec une véritable négociation un peu plus égalitaire entre les différentes forces en présence, plutôt que de mettre comme il l’a fait tout le monde devant le fait accompli. Valls a donc décidément le don de faire l’unanimité contre lui, malgré les incontournables sondages qui le donnaient récemment comme le favori des français… Comme quoi une accumulation de sondages ne font pas une vérité.