Chronique réalisée par Rose
:star: Si on nous l’avait dit de Laura Trompette
Nombre de pages : 288 pages
Éditeur : Emoi
Date de sortie : 9 mars 2016
Collection : &moi
Langue : Français
ISBN-10 : 270965072X
ISBN-13 : 9782709650724
Prix Éditeur : 12,50 €
Disponible sur Liseuse : ouiSon résumé :
Dans sa Corrèze natale, Alice Perret rêve de jours moins monotones, tout en acceptant sa routine au sein de la ferme familiale. Elle mène en réalité une double vie : si Alice n’est personne dans sa campagne, elle est quelqu’un en ligne. L’arrivée impromptue de Nolan Sharp, businessman anglais, va renverser l’ordre établi. En l’espace de vingt-quatre heures, un événement tragique rapprochera ces deux êtes qui n’étaient en rien prédisposés à se connaître, encore moins à s’attacher…
Mon avis :
Un livre que j’aurais davantage apprécié s’il avait été plus abouti.
Si vous aimez les rencontres que tout oppose, ce livre est fait pour vous ! Alice a à la fois un côté midinette et en même temps a un métier très manuel. Volontaire, elle fait des études d’anglais tout en travaillant dans la ferme familiale. Elle rêve de s’échapper de son quotidien, malheureusement, les finances de ses parents ne le lui permettent pas. Pour compenser, elle tient un blog où, sous le pseudonyme de Countryside Red Girl, elle parle de son quotidien.
Un quotidien qui va brusquement être bouleversé par l’arrivée de Nolan. Ce businessman anglais a décidé de prendre quelques jours de vacances au vert (comprenez, avec quelques filles dans son lit de temps en temps). Mais au lieu de la belle voiture prévue lors de la location, le voici qui se retrouve avec une voiture électrique. Et qui dit voiture électrique dit potentiel problème de recharge. Et quand on est en pleine campagne, ça peut faire des dégâts ! Le voici donc obligé de rester chez les Perret, le temps de trouver une solution. Et de remarquer la jolie Alice…
Autant j’ai accroché avec Alice, une jeune femme fraîche et pleine d’énergie, assez éloignée des stéréotypes de la jolie fermière un peu cruche à laquelle on aurait pu s’attendre par rapport à l’homme riche de la ville, autant Nolan m’a laissée de marbre. Déjà, il l’appelle « petite » ou « ma petite » (ils ont une dizaine d’années d’écart), ce qui personnellement m’a mis un peu mal à l’aise. Ensuite, il cumule les clichés du héros stéréotypé de romance : plus âgé, plus riche, plus expérimenté, avec un côté « je vais t’apprendre la vie, toi qui n’as rien connu avant moi ».
Un autre point m’a embêtée, c’est le côté blogueuse d’Alice. Je trouvais que c’était vraiment original, et lui aurait permis d’avoir un double visage, et je trouve extrêmement dommage que l’auteur n’ait pas davantage joué dessus. Il y a vraiment peu de passages sur cette activité, et elle n’apporte rien du tout à l’intrigue.
Quant aux personnages secondaires, il y en a pour tous les goûts. Les parents d’Alice sont très attachants, volontaires, même si un peu réservés. Son frère, Arthur, est assez proche de l’homme de Neandertal, avec un côté « moi homme, toi femme, toi faire ce que je veux et pas autrement » assez saoulant. On comprend qu’il veut le bonheur de sa sœur, mais elle est majeure et vaccinée, et on n’est plus au XIXe siècle. Le couple qu’il forme avec Sophie, avec qui Alice n’est pas franchement très sympa, fait un peu pitié. Il y a beaucoup de personnages secondaires, mais je finirai par mes préférées, les deux grands-mères jumelles, Mauricette et Yvonne, qui sont des petits rayons de soleil.
Au final une lecture mitigée par de nombreux aspects, et c’est bien dommage car le résumé était fort alléchant.
Chronique réalisée par Rose
:star: Si on nous l’avait dit de Laura Trompette
Nombre de pages : 288 pages
Éditeur : Emoi
Date de sortie : 9 mars 2016
Collection : &moi
Langue : Français
ISBN-10 : 270965072X
ISBN-13 : 9782709650724
Prix Éditeur : 12,50 €
Disponible sur Liseuse : ouiSon résumé :
Dans sa Corrèze natale, Alice Perret rêve de jours moins monotones, tout en acceptant sa routine au sein de la ferme familiale. Elle mène en réalité une double vie : si Alice n’est personne dans sa campagne, elle est quelqu’un en ligne. L’arrivée impromptue de Nolan Sharp, businessman anglais, va renverser l’ordre établi. En l’espace de vingt-quatre heures, un événement tragique rapprochera ces deux êtes qui n’étaient en rien prédisposés à se connaître, encore moins à s’attacher…
Mon avis :
Un livre que j’aurais davantage apprécié s’il avait été plus abouti.
Si vous aimez les rencontres que tout oppose, ce livre est fait pour vous ! Alice a à la fois un côté midinette et en même temps a un métier très manuel. Volontaire, elle fait des études d’anglais tout en travaillant dans la ferme familiale. Elle rêve de s’échapper de son quotidien, malheureusement, les finances de ses parents ne le lui permettent pas. Pour compenser, elle tient un blog où, sous le pseudonyme de Countryside Red Girl, elle parle de son quotidien.
Un quotidien qui va brusquement être bouleversé par l’arrivée de Nolan. Ce businessman anglais a décidé de prendre quelques jours de vacances au vert (comprenez, avec quelques filles dans son lit de temps en temps). Mais au lieu de la belle voiture prévue lors de la location, le voici qui se retrouve avec une voiture électrique. Et qui dit voiture électrique dit potentiel problème de recharge. Et quand on est en pleine campagne, ça peut faire des dégâts ! Le voici donc obligé de rester chez les Perret, le temps de trouver une solution. Et de remarquer la jolie Alice…
Autant j’ai accroché avec Alice, une jeune femme fraîche et pleine d’énergie, assez éloignée des stéréotypes de la jolie fermière un peu cruche à laquelle on aurait pu s’attendre par rapport à l’homme riche de la ville, autant Nolan m’a laissée de marbre. Déjà, il l’appelle « petite » ou « ma petite » (ils ont une dizaine d’années d’écart), ce qui personnellement m’a mis un peu mal à l’aise. Ensuite, il cumule les clichés du héros stéréotypé de romance : plus âgé, plus riche, plus expérimenté, avec un côté « je vais t’apprendre la vie, toi qui n’as rien connu avant moi ».
Un autre point m’a embêtée, c’est le côté blogueuse d’Alice. Je trouvais que c’était vraiment original, et lui aurait permis d’avoir un double visage, et je trouve extrêmement dommage que l’auteur n’ait pas davantage joué dessus. Il y a vraiment peu de passages sur cette activité, et elle n’apporte rien du tout à l’intrigue.
Quant aux personnages secondaires, il y en a pour tous les goûts. Les parents d’Alice sont très attachants, volontaires, même si un peu réservés. Son frère, Arthur, est assez proche de l’homme de Neandertal, avec un côté « moi homme, toi femme, toi faire ce que je veux et pas autrement » assez saoulant. On comprend qu’il veut le bonheur de sa sœur, mais elle est majeure et vaccinée, et on n’est plus au XIXe siècle. Le couple qu’il forme avec Sophie, avec qui Alice n’est pas franchement très sympa, fait un peu pitié. Il y a beaucoup de personnages secondaires, mais je finirai par mes préférées, les deux grands-mères jumelles, Mauricette et Yvonne, qui sont des petits rayons de soleil.
Au final une lecture mitigée par de nombreux aspects, et c’est bien dommage car le résumé était fort alléchant.