quoique

Publié le 21 mars 2016 par Pjjp44

Véritable cloche à poussière
très utile
dit-on
pour se mettre en ménage
de printemps.

"Prisonniers, écoutez le bruit de la mer qui court sur le sable.
La vague à vos pieds roule des oiseaux, des algues et les outils de votre libération.
du côté de la ville, une jubilation inconnue emplit le hall des usines.
Les roues mordent la matière et lui confectionnent une bonne petite âme ouvragée comme un bijou.
Trains et paquebots tissent autour du monde l'immense cage des noces.
Dans les chantiers béants, les ouvriers cognent le coeur fruste de la terre, le flanc des charognes minérales.
Surpris par le silence qui glace l'air, par cette attente sans fin au bout de laquelle il n'y a rien et qui se prolonge sans raison, ils lèvent la tête.
Autour d'eux, on cloue des potences dans l'air du plus long été.
Triomphante et nue, la cognée est levée dans le soleil.
Et l'homme que je suis à honte soudain d'être un homme vivant, complice de son temps." 
Albert Ayguesparse-"Prisonniers de la vie" 

Tu t'en fiches
contrefiches de l'affiche
qui s'affiche
et t'aguiche.
Ma biche.
Quoique!

En frisant ta barbiche

tu défriches la Clémence
toute godiche.
Pôv bibiche! 
Quoique!
Tu te cailles les miches
un peu et déniche
 ta vieille peau fétiche
Capiche?
Et tu te lis comme dans les pages d'un livre
Quoique!


CHEZ:  "Pas la peine de crier":