Bonjour les gens !
J’inaugure aujourd’hui une nouvelle rubrique toute jolie toute belle … une rubrique qui me permettra de publier des articles destinés à faire le bilan de la semaine écoulée. En effet, toujours encline à vous faire partager ma petite vie du quotidien avec mon Petit Chaton, mon quotidien de maman fibromyalgique.
Cette semaine, j’ai vécu trois jours difficiles à partir de mardi après-midi. Les douleurs fibromyalgiques sont arrivées : mal aux mains, mal aux pieds (surtout des brûlures), une colonne vertébrale enflammée sans compter les courbatures. Malgré cette souffrance, je suis allée travailler mercredi matin après avoir pleuré plusieurs fois (au lever, à la salle de bains après ma toilette ou encore après ma séance d’habillage car cela me demandait trop d’efforts). Je ne souhaitais pas que la maladie gagne et m’empêche de mener ma journée comme elle devait se dérouler. J’ai pris sur moi en serrant les dents très fort. Je me suis fait violence pour ne pas rester à végéter sur le canapé. Toute la journée j’ai fait avec mes douleurs sévères et lancinantes, je ne trouvais aucune position apte à me soulager un minimum.
Ai-je bien fait ? J’étais très fière d’être parvenue à tenir la journée entière sans demander à mon conjoint de me ramener à la maison car, oui, dans ces moments-là, il m’est difficile de conduire seule donc il m’arrive d’appeler à la rescousse pour rentrer à la maison. Là, j’ai tenu bon. Seulement, le soir venu, les choses étaient bien compliquées car mon corps me faisait payer cher mon obstination et ma détermination à ne pas me laisser couler. C’était juste horrible. Je suis allée consulter : nouveau traitement à base d’Aspégic et d’Hexaquine avec, à la clef, un arrêt pour 3 jours. En prime, j’ai droit à une prescription pour un fauteuil roulant pour 2 mois. Effectivement, j’étais très empêchée dans la marche, je n’avançais pas tant mes membres me faisaient mal. Le soir venu, les larmes ont coulé sur mes joues. Autant mon conjoint déteste me voir pleurer, autant, maintenant qu’il sait que je souffre de cette maladie, il me laisse craquer car il sait que trop bien que c’est important pour moi de lâcher par moments, d’extérioriser. La nuit fut synonyme de souffrance. Le lendemain, les choses étaient tout aussi compliquées. J’étais un légume.
Vendredi, je suis allée au Centre Anti-Douleurs et j’ai eu droit à une séance de sophrologie et une autre de magnétothérapie (articles qui viendront sous peu de temps). Dès le lendemain, les choses allaient un peu mieux. Aujourd’hui, je marche un petit peu, sans le fauteuil. Ceci étant, les choses restent très fragile et je sais qu’il m’est indispensable d’être très vigilante pour éviter le retour de la crise.
Ce week-end, pour couper court à tout ça, j’ai eu la « chance » de pouvoir me recentrer sur la nature : aller au bord de mer, aller faire un tour dans la forêt pour faire le vide dans ma tête, pour méditer un peu et savoir que cet état de crise n’est que provisoire et que la vie vaut la peine d’être vécue … J’adore voir mon fils et mon chien courir sur la plage. J’adore sentir le soleil touchait mon visage. J’adore entendre les bruits de la forêt. J’adore vivre.