Magazine Culture
Dites au cher à l'âme, logeant aux plis du cœur
que, sans que je ne le retrouve, je le retrouve
Qu'emplis de langueur
mes yeux le rejoignent
bien que de ma demeure
sa demeure s'éloigne
Si seulement il savait
que jamais je ne l'évoque
comment puis-je l'évoquer
puisque je ne l'oublie point
Ceux qui crurent que jamais je ne l'évoque
mes nuits savent bien, que je ne l'oublie point
Bien qu'il soit absent,
mon âme l'abrite,
celui que l’âme abrite,
le cœur ne l'oublie point.