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Ainsi 11 organisations de défense des animaux ont adressé une lettre au Premier ministre français Manuel Valls, et dans un communiqué diffusé parallèlement, les ONG annoncent qu’elles porteront le dossier devant l’Union européenne "si le gouvernement persiste à fermer les yeux sur ces infractions sources de terribles souffrances, au mépris des animaux".
Des chevaux découpés alors qu'ils sont encore vivants, des poussins cruellement broyés, les exemples horribles ne manquent pas, et la France n'est pas la seule à avoir honte du traitement qu'elle fait subir à des animaux qui sont des êtres sensibles, quelle que soient leur race. D'autres pays dénoncent aussi des faits similaires, comme l'association de défense des animaux en Belgique qui a récemment diffusé une vidéo montrant les conditions de mise à mort des moutons et bovins. Elle relance le débat sur l’étourdissement préalable des animaux avant l'abattage. Quant aux écologistes, ils brandissent les chiffres flagrants concernant l’élevage industriel qui est responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.
La crise de la "vache folle", puis la prise de conscience de la souffrance animale sont autant de raisons qui nous ont appris à réduire notre consommation de viande et voir les végans se multiplier. D'ailleurs, les restaurants sans protéine animale sont de plus en plus nombreux à ouvrir - même les grands chefs, comme Joël Robuchon, se lancent dans des formules végétariennes. Et en ce 20 mars c'est la Journée internationale sans viande, alors pourquoi pas opter pour des burgers à base de soja!
L'évolution alimentaire des humains prend indéniablement la direction vers la consommation des protéines végétales. Une culture dans l'air du temps, toute trouvée pour la reconversion des agriculteurs-éleveurs...
* Voir les vidéos dans le Podcast Journal Animal