Plus la fin de cet interrogatoire s’approche , plus mes propos vont vous paraitre « carrés » ,voire violents…Mais je vous le répète à nouveau ,il n y a rien de politique là-dessous….(Mr le président du Tribunal de la Modération de l OBS , je le jure !!! )
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-« Vous nous avez souvent fait sentir OLIVIER dans cet interview et dans vos articles du trimestre que vous étiez préoccupé par la santé financière d’EDF, d’Areva, et du CEA. Et vous avez même parlè de « posture » de la part de la Ministre de l Ecologie , alors qu’on se serait plutôt attendu à un tel qualificatif pour E.M , Ministre de l'Économie ou à la rigueur pour M.S , Ministre des Finances et des comptes publics !
-« Cette inquiétude provient non seulement de l’état financier de ces 3 organismes mais du non sens absolu de nos Finances Publiques actuelles ..Emprunter même à taux faible pour arriver à payer les frais du train de vie de l’Etat pour les deux ou trois mois terminaux de chaque année me semble ubuesque ou délirant….Ou trahit alors la pensée que l’an prochain Dieu seul sait qui prendra le pouvoir politique en France et qu’ il n’aura qu’à se demer…r avec ce bateau si chargé (et même troué ,) qu’ on lui aura laissé…… Mais mon pessimisme écoute aussi les augures économiques qui prophétisent des crises européennes à venir ……Si je tente de me raisonner et de répéter a l’instar de CATON L’ANCIEN « Delenda est debitum ! » ( Détruisons d’abord la Dette !) toute l’ économie industrielle et énergétique s’arrête ou mieux encore ….. la Dette , toute l’Europe s’en fout et …. la dévaluation recommence et l’euro ( un de ces quatre) devient une monnaie en chute libre…. !
-« Puis je vous rassurer si les USA , la CHINE ,le JAPON , la GB etc commençaient à se moquer de leur Dette et émettaient du papier monnaie juste pour continuer à doper leur économie et maintenir une pseudo croissance ???
-« Je vous en prie : revenons à la question de politique énergétique …Et j y vois qu’il y a surtout un déficit de stratégie pour le moyen terme. : on ne s’y projette qu’en serrant les fesses !...... Une prolongation de dix ans des réacteurs, ; c est ça le « post-Fukushima »….. alors que («LE SOIR /L USINE NOUVELLE )la commission de régulation nucléaire américaine, qui est très influente dans le monde de la sécurité nucléaire, est en train de mettre en place un cadre pour étendre la durée de vie des centrales existantes à 80 ans ….JACQUES REPUSSART explique dans son interview aux ECHOS que : « Tout cela a été débattu, mais on n’en a pas tiré de scénario consensuel , et cela manque…….( Il rajoute) : « La pensée économique actuelle est chancelante. Le nucléaire fait partie des grandes infrastructures nationales et doit être traité comme tel. Or si on applique les taux d’actualisation du secteur privé, on ne construit pas de centrales nucléaires. Le nucléaire exige un modèle économique qui tienne compte du long terme. Sur le fond, je ne vois aucune raison de se priver de la ressource de l’atome, perçu comme un bienfait médical mais critiqué comme source d’énergie. ….. » A cela je m’empresse d’ajouter qu’ il ne faut pas trop me chatouiller avec les rendements , les prix de revient , les impédimenta de raccordement aux réseaux ETC . des énergies solaires et éoliennes …..Je ne serai plus de ce monde quand dans 20 ans on en fera un bilan technique , financier , écologique et sociétal sincère. Et je n’oublie pas les métaux rares qu’ on aura contribué à épuiser et tous les bétons dispersés avec leur bilans CO2 …….
Arrêtons de voir les éoliennes d’ aujourd’hui comme ces petites mécaniques grinçantes pompant un filet d’eau chétif chez les fermiers pionniers des grands espaces des USA !
Voici un extrait de la Danish wind indusry association : « La première crise pétrolière en 1973 contribua à réveiller l'intérêt pour l'énergie éolienne dans plusieurs pays. Tout comme leurs homologues allemands, suédois, anglais et américains, les compagnies d'électricité danoises avaient l'ambition de construire, dès le départ, des éoliennes puissantes - bien plus grandes que celles construites par les autres pionniers danois de l'époque.
En 1979 , les compagnies d'électricité ont donc construit deux grandes éoliennes d'une puissance unitaire de 630 kW, l'une contrôlée à calage variable de pale , l'autre régulée par décrochage aérodynamque. A divers égards, ces deux éoliennes - appelées les éoliennes de Nibe d'après l'endroit où elles furent installées - partagèrent le sort de leurs "collègues" encore plus grands à l'étranger : elles s'avérèrent très chères et le prix d'électricité élevé qui en résultait fut ensuite utilisé comme un argument contre l'énergie éolienne »
A SUIVRE