Saints and Sinners // Saison 1. Episode 1. Power is Our Religion (Pilot).
Bounce TV n’est pas la chaîne du câble américain la plus connue. Elle fait partie partie des chaînes afro-américaines comme OWN ou encore BET. Elle propose depuis quelques années maintenant des comédies afro-américaines originales de sa création (Family Time notamment dont j’ai déjà eu l’occasion de parler il y a quelques années de ça) et se lance avec Saints and Sinners pour la première fois de son histoire dans les drames et plus particulièrement le soap. Assez proche de ce que Tyler Perry a déjà pu faire sur OWN, la série n’offre donc rien de neuf de ce point de vue là. Mais je ne pense pas que le but de Saints and Sinners était d’apporter quelque chose de complètement différent. Plonger dans l’univers d’une église et de ses paroissiens pas tous très bons apporte son lot d’idées narratives qui permettent donc de développer tout un tas de choses différentes. Pour autant, il n’y a rien de vraiment palpitant dans ce premier épisode. L’introduction, se déroulant au travers d’un flashback qui remonte à 1998, était plutôt bonne. Je m’attendais à accrocher comme j’ai pu le faire avec les drames de Tyler Perry sur OWN alors que j’ai tendance à détester les comédies de ce dernier.
Une église baptiste d'une petite ville de Géorgie et sa communauté environnante sont entraînées dans un monde de crimes, de luxure, de tromperies et de cupidité.
Créée par T.S. Grant, inconnu au bataillon, Saints and Sinners reprend donc le principe de la confrontation de deux mondes qui s’opposent. Si les riches et les pauvres c’est le gagne pain de Tyler Perry, pour Bounce TV ce sera les saints et les pécheurs. Malgré le fait qu’il n’y ait rien de neuf sous le soleil, au fond je me demande si sur la longueur cela peut ne pas devenir accrocheur. Je suis devenu accro à The Haves and the Have Nots au fil des épisodes. Je me souviens d’ailleurs que j’avais détesté le pilote, voire même que je l’avais trouvé ridicule. Du coup, je me demande vraiment comment Saints and Sinners peut réellement grandir et évoluer mais je reste confiant quant à mon envie d’en voir beaucoup plus. T.S. Grant n’a pas inventé la poudre mais il nous a offert malgré tout largement de quoi passer un bon moment ici si jamais les intrigues sont beaucoup plus corsées par la suite. Pour le moment c’est un peu trop tendre et lent à la fois sans compter que Saints and Sinners repose sur très peu de choses. Il manque peut-être un poil de mystères ou de twists qui pourraient donner au téléspectateur l’envie de revenir plus facilement. Le fait que j’ai eu autant de mal à trouver ce pilote (un peu comme The Haves and the Have Nots à ses débuts) me rappelle justement une période où je suis tombé dans la soupe Tyler Perry. Je tomberai peut-être dans celle de T.S. Grant.
Note : 3/10. En bref, ce n’est pas brillant pour le moment mais je demande à en voir plus, espérant un coup de coeur « a la » Haves and Have Nots.