Et le Goon va en prendre plein la tête, physiquement et moralement. Après avoir perdu sa tante Kizzie alors qu’il était jeune, son amour de jeunesse (lire Chinatown et Calamité de conscience) il en lui reste qu’à compteur sur lui même et ses quelques acolytes : Norton le tenancier du bar et son épouse, sorcière gitane aussi séduisante que dangereuse, Frankie la tête de haricot psychopathe ou Willie Nagel, le zombie conscient…
Après les délires des précédents tomes, ici tout n’est que noirceur, pour notre plus grand plaisir – et même si le grand final peu paraître quelque peu gnangnan (à vous de juger) et qu’on aurait aimé en apprendre plus sur les différents sorciers, on prend un réel plaisir à se plonger dans ses dessins au trait inégalable d’Eric Powell… Et on attend avec impatience l’adaptation cinématographique (depuis 2013 !)