L’Italie avait eu le droit à sa « bomba », un certain Alberto Tomba mais aussi aux plus anciens Gustav Thöni et Piero Gros. D’immenses skieurs mais passés par l’école italienne de ski qui a toujours privilégié la technique. Ainsi, ces trois noms ont remporté des géants et des slaloms à tour de bras mais quid de la vitesse chez les « ritales »? Le néant en ce qui concerne des globes de spécialité en Coupe du monde. Mais en cette année 2016, Peter Fill et Dominik Paris ont fait plus que très bien le boulot en étant les descendeurs les plus réguliers derrière l’intouchable norvégien Aksel Lund Svindall. Et lors de la descente des finales de Saint-Moritz, les deux transalpins pouvaient espérer mettre la main sur le petit globe de descente avec un avantage pour Fill. Ainsi, au terme d’une anonyme dixième place, Peter Fill a explosé de joie et remporte le premier globe de descente de l’histoire du ski italien. De son côté Paris termine sur le podium de la spécialité derrière Svindall, blessé et qui a loupé les 6 dernières descentes de la saison. Et voilà où le bas peut quelque peu blesser car le meilleur descendeur du plateau se nomme bien Svindall et non pas Fill. Lindsey Vonn vit actuellement la même chose avec un gros globe qui va lui échapper au profit de Lara Gut du fait de sa blessure. C’est ce qu’on appelle la beauté ou la cruauté du sport, à vous de choisir!
&post;