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Dans ces conditions, la banque centrale bénéficie d’une meilleure visibilité et Janet Yellen devrait confirmer les bonnes perspectives économiques américaines. Les mots du Gouverneur et les termes employés dans le communiqué de la FED auront leur importance. Il y a très peu de chances que la FED annonce un mouvement des taux directeurs en mars. Toutefois, les observateurs analyseront le choix des mots utilisés et, surtout, ce qu’ils traduisent en termes de probabilité d’une hausse des taux lors de la réunion monétaire du mois de juin. Mais attention, l’exercice de style reste néanmoins délicat. Il s’agira de rassurer, de garder le cap, mais sans excès de confiance. Car paradoxalement, un discours perçu comme trop optimiste pourrait potentiellement favoriser une nouvelle hausse du dollar, dont on connait les effets pénalisants à terme pour la compétitivité à l’export des entreprises américaines.
Et pour regarder un peu plus loin que la réunion de la FED, la tournure des prochaines échéances électorales américaines pourrait influencer le sentiment économique outre-Atlantique. Pour les observateurs financiers, le scénario d’un duel Hilary Clinton - Donald Trump dans la course à la Maison Blanche (scénario qui se dessine de plus en plus), n’est pas le plus souhaitable pour le moral des agents économiques !
A propos de l'auteur : Nicolas Chéron est stratégiste pour CMC Markets.