Critique: Shocker

Par Cinedingue @cinedingue

Titre original Shocker

Réalisation Wes Craven

Scénario Wes Craven

Acteurs principaux

Michael Murphy
Peter Berg
Camille Cooper
Mitch Pileggi

Sociétés de production Alive Films
Carolco Pictures

Pays d’origine  États-Unis

Genre Horreur
Fantastique

Durée 109 minutes

Sortie 31 janvier 1990

Horace Pinker, criminel particulièrement sanguinaire, est enfin retrouvé par la police, grâce aux rêves prémonitoires d’un jeune garçon. Condamné à la chaise électrique, Pinker attend sans angoisse l’exécution de sa peine. En effet, il sait pouvoir résister à une charge de 200.000 volts…

En 1989, un an après « l’Emprise des Ténèbres », le cinéaste des « Griffes de la nuit » revient avec « Shocker », un film d’horreur qui n’eut pas le succès escompté malgré sa qualité évidente! Le film de Wes Craven débute par une première partie de pur slasher movie où un tueur en série, Horace Pinker, terrorise une petite ville et décime en particulier la famille du jeune Jonathan Parker. Une fois le tueur arrêté et exécuté sur la chaise électrique, le film tombe dans l’horreur pure mais avec une bonne dose d’humour. Le personnage de Pinker, incarné par l’excellent Mitch Pileggi, débite les grossièretés et les punchlines à la manière d’un cousin germain de Freddy Krueger et donne au film des allures de cartoon notamment lors d’une scène où celui-ci et sa proie favorite Jonathan passent  dans les programmes de télévision! Ils apparaissent même dans le Frankenstein de James Whale! Craven rajoute une petite touche de rêves comme dans les Freddy et, alors que le film sort en plein dans les « années SIDA », s’amuse à faire circuler le « mal » d’un individu à l’autre. Le tout, 80’s/90’s oblige sur une BO hard rock bien comme il faut! Culte je vous dis!