Des matins où tout va tout croche, ça arrive. Souvent, même! Mais pas toujours.
Mais, imaginez que ce matin, ça a mal été. Vous arrivez au travail encore toute à l'envers. Rien ne s'est passsé comme prévu entre l'heure où le cadran a sonné et le moment où vous avez posé vos fesses sur votre chaise au bureau. Tsé, un matin de marde! (pas besoin de vous le décrire, vous savez bien de ce que je parle!). Des fois, on aurait envie de reculer le temps et de le recommencer. On pointe facilement tout ce qui est allé tout croche. Et on se dit qu'on ferait les choses autrement. On cherche à ne pas répéter nos «erreurs». C'est notre premier réflexe. Et on n'a pas tort... ni tout à fait raison d'agir ainsi.
Il parait qu'on devrait plutôt chercher à noter ce qui va bien les matins où ça roule bien et s'affairer à reproduire les petits gestes qui ont «positiver» ce matin au lieu de noter ce qui va mal et tenter par tous les moyens du monde de ne pas retomber dans ces patterns.
Je l'avoue, la différence est mince. Mais elle est là! Devant un «problème», on focusse rapidement sur ce qui a été tout croche au lieu d'essayer de noter ce qui fait que d'autres fois, tout va bien. Le 5 à 7 à la maison est difficile avec les douches, les devoirs, la préparation du souper, les appels du bureau, le vidage des boîtes à lunch, les crises pour la manette de tv, les cours parascolaires, etc. Quand on regarde notre semaine, on est capable de nommer aisément ce qui a mal été. Mais si on prenait le tout à l'envers? Si on relevait ce qui a fait que certains soirs, ça a mieux été (le soir où on a skippé le bain, la fois où le souper était dans la mijoteuse depuis le matin, quand on a fermé notre téléphone, quand on n'a pas couru pour le cours de piano, etc.) et qu'on mettait nos énergies à répéter nos bons coups!
Des changements vont se faire quand même. On va modifier notre façon de faire, mais on va le faire dans une optique beaucoup plus positive. Et ça, c'est assez pour nous faire sentir mieux. Parfait, c'est en plein ce qu'on veut!