"[Dieu ...] "donne à chacun de la compréhension pour les hommes d'eglise qui, dans leur mission nécessaire pour la sauvegarde de la vérité, au nom de la foi et la morale, ont recouru eux aussi de temps à autre à des méthodes ne correspondant pas à l'évangile."
C'est un passage de ce qui a été lu publiquement le 12/03/2000 à Rome par le pape Jean-Paul II, en alternance avec d'autres représentants de haut rang du Vatican, un "Mea Culpa" pour les crimes de l'église.
Le texte avait été rédigé par Joseph Ratzinger, alors cardinal, et c'est d'ailleurs lui qui avait lu l'extrait cité ci-dessus.
Le pape et les cardinaux, avec leurs paroles doucereuses et bien tournées, n'ont, malgré tout, pas demandé pardon à leurs victimes - ce qui aurait été évident et nécessaire pour un véritable repentir. Au lieu de cela on s'adressa à Dieu dans un discours neutre, sans implication. Tout comme aujourd'hui dans une affaire trouble le fait Barbarin... Couvrir par le silence des débordements millénaires.