Après le buzz créé par l’étude de l’UFC-Que Choisir dévoilant une liste de 185 produits cosmétiques courants contenant des substances « préoccupantes » (allergènes, composés toxiques…) et appelant les consommateurs à ne plus les acheter.
Voilà une étude plus positive dévoilée par l’université de Berkley et la Clinica de Salud del Valle de Salinas (Etats-Unis) qui démontre que l’utilisation de cosmétiques biologiques à la place de cosmétiques conventionnelles a un effet immédiat sur la concentration de perturbateurs endocriniens dans le corps.
Pour mener cette étude dont les résultats ont été publiés la semaine dernière dans la revue scientifique Environmental Health Perspectives, l’université de Berkley et la Clinica de Salud del Valle de Salinas (Etats-Unis) ont observés les effets des perturbateurs endocriniens sur des adolescentes, recrutées par l’étude HERMOSA (Health and Environmental Research on Makeup Of Salinas Adolescents).
Pour obtenir ce résultat, les experts ont demandé à 100 adolescentes d’appliquer sur leur peau des cosmétiques bio en lieu et place de leurs produits habituels.
Le choix de public n’est pas anodin car l’utilisation de produits de beauté par les jeunes filles est supérieure à celle des femmes adultes. Les scientifiques souhaitant analyser leur exposition aux produits chimiques, particulièrement nocifs à l’adolescence, période de développement et de production importante d’hormones.
Des prélèvements urinaires ont été réalisé sur les jeunes filles participantes avant de commencer les essais de produits non toxiques et après le test.
Durant trois jours, ces jeunes filles participantes n’ont pu utiliser que des produits de beautés ne contenant aucun perturbateur endocrinien.
Les chercheurs se sont attachés à surveiller les taux de phthalates, de parabens, de triclosan et d’oxybenzone présent dans l’organisme des jeunes filles.
Les résultats ont montré qu’après seulement trois jours le niveau de produits chimiques présents dans l’organisme des adolescentes avait baissé significativement. Les chercheurs ont observé que le taux de phtalate de diéthyle avait baissé de 27%. La concentration de deux sortes de parabène avait, elle, chuté de 44 et 45% et la présence de triclosan ou d’oxybenzone avaient, eux, diminué de 36 %.
Nous laissons ça à votre appréciation mais que l’on ne me dise plus que l’utilisation de produits biologiques ne change rien !!!!!