Demain aura lieu la Saint-Valentin. Personnellement, je n'accorde pas vraiment d'importance à cette fête qui est plus commerciale qu'autre chose. Cela dit, il faut avouer que cela peut être une bonne occasion pour regarder quelques films durant cette période ! Pour écrire ce billet, j'ai imaginé dix de films pouvant correspondant à différents types de situation amoureuse. Je n'ai pas nécessairement choisi les meilleurs films d'amour de tous les temps, loin de là, et il n'y a pas que des films considérés comme romantique. J'ai simplement mis dix films que je pourrais revoir volontiers demain (parce qu'on regarde aussi des films en fonction de son humeur). Je me suis limitée à dix films mais il y en a des tas d'autres qui avaient parfaitement leur place dans ce billet. On aurait presque pu rebaptiser le billet " Dix films que j'ai envie de revoir pour la Saint-Valentin " (mais ça faisait loooong). Allez, commençons !
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Il n'y a pas d'âge pour rencontrer son premier amour...
40 ans toujours puceau (Judd Apatow, 2005)
N'est-ce pas étrange de commencer cette sélection par un film qui ne correspond nécessairement à ce qu'on attend à la Saint-Valentin ? Pourtant, ça fait du bien de voir ce type de film juste loin des possibles niaiseries (attention, comme vous allez le voir plus bas, j'ai besoin de ma dose de guimauve, hein) qu'on a envie de regarder à la Saint-Valentin. Pourtant, je ne suis pas toujours fan de Judd Apatow (que ce soit le réalisateur, le scénariste ou le producteur), trouvant parfois ses films lourdingues voire même carrément vulgaires. Cela peut paraître étrange que je mette 40 ans toujours puceau (le titre pouvant faire fuir) dans ce genre de sélection, pourtant j'aime sincèrement ce film que je trouve vraiment drôle et j'aime beaucoup le revoir malgré sa longue durée ! Certes, c'est assez cru mais j'ai été étonnée de voir finalement un film très tendre avec son personnage principal, incarné par l'excellent Steve Carell, qui va en quelque sorte grandir en rencontrant enfin l'amour. Comme quoi, il n'est jamais trop tard !
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Quand Harry rencontre Sally (Rob Reiner, 1989)
Ah c'était la bonne époque avec une Meg Ryan qui était encore mignonne et non défigurée par la chirurgie ! On peut d'ailleurs dire la même chose en ce qui concerne la gueule de Billy Crystal (qui a signé certains dialogues) ! En tout cas, malgré les choucroutes très années 80′ des personnages, Quand Harry rencontre Sally a vraiment bien vieilli ! L'évolution de la relation entre Harry et Sally est un bon moyen de poser des interrogations sur les relations hommes-femmes : est-ce qu'un homme et une femme peuvent être amis sans que l'un ait envie en réalité de coucher avec l'autre ? La relation en elle-même est très touchante mais le film est surtout très drôle et d'une grande fraîcheur ! On se souvient évidemment tous de la scène du restaurant dans laquelle Meg Ryan simule un orgasme mais cela serait vraiment réducteur de ne retenir que cette scène !
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On peut rencontrer le grand amour en étant complètement bourré(e) et hystérique
My Sassy Girl (Kwak Jae-Yong, 2001)
My Sassy Girl est certainement une des seules comédies romantiques asiatiques qui a remporté un joli succès en Occident, au point d'avoir son remake américain (complètement naze) par Yann Samuell (réalisateur de Jeux d'enfants, un des films que je déteste le plus sur cette planète) en 2008 avec Elisha Cuthbert (je la préférais dans le surprenant The Girl Next Door) et Jesse Bradford. La version originale est en tout une véritable bombe. On accroche dès les premières minutes avec cette scène désormais culte dans le métro avec une héroïne complètement bourrée au point de dégueuler sur un passager. Cette scène marque alors la rencontre improbable entre un jeune garçon timide et une fille délurée, avec une folle imagination et qui n'a pas sa langue dans sa poche ! Le film est souvent très drôle mais surtout il est plus profond qu'il en a l'air, en prenant le temps de s'intéresser aux personnages, notamment de comprendre pourquoi cette " sassy girl " en fait voir de toutes les couleurs à son nouveau chéri.
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Harold et Maude (Hal Ashby, 1971)
Une histoire d'amour est-elle possible entre un jeune suicidaire et une personne âgée de presque 80 ans ? C'est en tout cas ce que prouvent les personnages de Harold et Maude, interprétés par les géniaux Bud Cort et Ruth Gordon. Sur le papier, ça a l'air déprimant de voir toute cette mort régner dans ce couple (lui par son état mental, elle par son âge), pourtant, grâce à cette romance, portée par la musique de Cat Stevens, il s'agit surtout d'une ode à la vie et à la liberté. Le film est souvent émouvant, notamment la fin, mais c'est aussi souvent drôle, même si l'humour est très noir, en nous montrant notamment Harold mettre en scène ses pseudo tentatives de suicide qui n'étonnent même plus sa propre mère. A travers cette romance hors normes, Harold et Maude lutte à sa façon contre le militarisme, l'église, une certaine bourgeoisie et plus généralement les conventions sociales.
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L'amour par correspondance
Rendez-vous (Ernst Lubitsch, 1940)
Rendez-vous, parfois plus connu sous son titre original, The Shop Around the Corner, est pour moi une comédie romantique qui a brillamment su traverser le temps. Certes, nos moyens de communication ont changé et le remake (plutôt sympathique) Vous avez un message de la regrettée Nora Ephron, avec le génial Tom Hanks et à l'époque une Meg Ryan encore jolie qui avait un physique encore humain, et non proche de celui d'un canard (décidément, elle m'a traumatisée), montre bien que les choses au fond n'ont pas tellement changé en dehors de la matérialité. Rendez-vous possède en même temps ce charme qu'ont les films d'une certaine époque que je regrette parfois actuellement. Il est également porté par mon acteur préféré James Stewart ainsi que par la charmante Margaret Sullivan. Au-delà de la romance pétillante, j'ai surtout aimé la dimension sociale de ce long-métrage qui aborde notamment le thème du chômage. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais j'ai l'impression que la part sociale était bien plus présente dans des films romantiques de l'époque que maintenant.
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L'amour face à l'Histoire
Autant en emporte le vent (Victor Fleming, 1939)
Ce n'est pas toujours facile de se lancer dans ce monument du cinéma quand on sait qu'il dure quatre heures. De plus, quand on est Français, la guerre de Sécession peut paraître un peu lointain (surtout qu'on n'en parle pas des masses à l'école notamment). Mais finalement, Autant en emporte le vent passe très vite ! J'insiste vraiment sur ce point car je sais qu'il y a des personnes qui sont rebutées par cette durée mais ne le soyez pas ! Tout est absolument magnifique : évidemment les décors et costumes absolument spectaculaires mais surtout l'histoire d'amour entre Scarlett O'Hara (l'époustouflante Vivien Leigh) et Rhett Butler (le fantastique Clark Gable). J'aime énormément Scarlett, pourtant elle ne paraît pas sympathique au premier abord : capricieuse, jalouse voire même égoïste, incapable de voir le véritable bonheur et amour sous ses yeux, elle sait aussi se montrer forte et courageuse, voire même moderne pour son époque.
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Sur la route de Madison (Clint Eastwood, 1995)
Je dois avouer que j'ai mis du temps à regarder ce film car j'avais peur de voir un film trop mélo. Mais au bout d'un moment, je me suis bougée le popotin, en me disant que Papi Clint ne pouvait pas signer une daube et que ça me plairait ! Finalement, même si c'est effectivement mélo (c'est plus un constat qu'un reproche) mais ce n'est pas non plus mièvre. Sur la route de Madison est à la fois un film élégant et surtout réellement hyper émouvant, j'en ai chialé et tout ça. Meryl Streep est absolument épatante dans le rôle de cette femme qui apprend à se libérer, à devenir même sensuelle au contact de Clint Eastwood d'une grande tendresse. Le couple formé par Street et Eastwood est très éphémère (l'histoire d'amour ne dure que quatre jours !) mais pourtant leur amour est solide, rare et puissant. La relation amoureuse est finalement comme les photographies du personnage d'Eastwood : un instant capté mais qui traverse le temps malgré la séparation des deux personnages.
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Impossible pour moi de ne pas penser à Love Actually, une de mes comédies romantiques préférées ! Ce qui est génial en plus, c'est que je peux regarder ce film à la Saint-Valentin et à Noël ! Je n'aime pas forcément les portraits-croisés mais là je les suis volontiers, chaque personnage a son petit truc pour qu'on ne l'oublie pas. On réduit souvent Love Actually à de multiples romances alors qu'en réalité, il ne se limite pas à la relation amoureuse. Une comédie romantique qui fait alors du bien, avec un casting incroyable qui réunit beaucoup d'acteurs que j'aime. Il a aussi le mérite de rappeler à tous/toutes les célibataires que ce n'est pas grave de ne pas avoir d'amoureux car autour de nous, l'amour est bien là sous d'autres formes. Et puis c'est aussi une très bonne occasion de revoir encore une fois le déjà regretté Alan Rickman (franchement, je ne m'en remets pas).
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Un amour ne peut pas s'oublier
N'oublie jamais (Nick Cassavetes, 2004)
A force des tas de filles dire du bien de N'oublie jamais (ces mêmes filles qui adorent Dirty Dancing et Ghost - je l'avoue, j'ai un mal fou avec ces deux films, qu'on ne me tape pas !), j'avais finalement tout sauf envie de le regarder ! Je m'attendais à un gros machin dégoulinant de sentiments. Certes, ce n'est pas le film le plus, comment dire, subtil que j'ai pu voir. Il assume totalement son côté mélo. Au début, j'étais même sceptique et puis petit à petit je me suis laissée embarquer par cette romance. Rachel McAdams et Ryan Gosling sont vraiment adorables et forment un couple crédible. Mais il faut avouer que le film devient vraiment émouvant quand il s'intéresse à Gena Rowland, dont le personnage est atteinte de la maladie d'Alzheimer (la mamounette de Nick Cassavetes) et James Garner, qui raconte à son épouse leur histoire d'amour dans l'espoir qu'elle retrouve la mémoire. Je me suis même surprise à verser quelques larmes (vous l'aurez compris, je ne fais que chialer, hein).
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L'amour vit toujours, même après la mort
PS : I love you (Richard LaGravenese, 2007)
Soyons honnêtes : PS : I love you ne brille pas pour ses qualités cinématographiques. Là encore, j'étais sceptique quand je suis allée le voir. Pour être honnête, je ne l'ai vu que pour Hilary Swank ! Certes, il y a beaucoup de facilités, peut-être qu'on nous tend facilement la perche pour qu'on chiale (et d'habitude, c'est quelque chose qui m'énerve !) mais pourtant quelque chose fonctionne vraiment dans l'histoire qui reste crédible et j'ai ressenti l'amour sincère entre les deux personnages. Le charme opère tout simplement ! En tout cas, c'est un film qui m'a vraiment émue (et devinez quoi... j'ai encore chialé !) mais en même temps possède une véritable fraîcheur. C'était aussi l'époque où Gerard Butler jouait encore un peu et ne se contentait pas de faire le mannequin comme un abruti. Pour celles (et même ceux, ne soyons pas sexistes) qui ont passé, comme moi, un bon moment devant ce film, je conseille Love, Rosie (avec Lily Collins et Sam Claflin), adaptation de son roman La vie est un arc-en-ciel. Certes, il ne s'agit pas non plus d'un grand film mais l'histoire est de nouveau très prenante !
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Sur ce, que tu (oui, je passe au " tu ", là on passe aux choses sérieuses) :
Si t'es en couple et que tu fêtes la Saint-Valentin, alors bonne Saint-Valentin avec ton ou ta chéri(e) et éclate-toi bien.
Si t'es célibataire et que tu te sens seul(e) pour cette soirée, ne déprime pas justement. Regarde un film qui pourrait te remonter le moral et ne te lamente pas sur ton sort. C'est inutile et tu auras de la morve partout. Sérieusement, t'as envie de ressembler à Adèle Exarchopoulos dans La Vie d'Adèle quand elle pleure ?
Si tu t'en fous totalement, cela ne t'empêche pas de regarder une comédie romantique parce que love is everywhere. Sinon, ne t'emmerde pas : regarde un film d'horreur.
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