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ExoMars 2016 est en route

Publié le 15 mars 2016 par Pyxmalion @pyxmalion

Après un lancement réussi, ExoMars 2016 est en route pour la planète rouge. Elle emporte un orbiteur pour sonder l’atmosphère martienne et un module de démonstration pour préparer le volet suivant : ExoMars 2018

Lancement réussi, ce lundi 14 mars 2016 à 10 h 31 (heure en France métropolitaine), de la mission ExoMars 2016. Propulsée dans l’espace par une fusée Proton depuis la base de Baïkonour, au Kazakhstan, l’ensemble comprenant l’orbiteur TGO (Trace Gas Orbiter) et le démonstrateur EDM (Entry, Descent and Landing Demonstrator Module), baptisé Schiaparelli en l’honneur de l’astronome italien qui a cartographié Mars au XIXe siècle, ont été injecté avec succès sur leur trajectoire qui les conduit vers notre voisine, la planète rouge.

« les performances pendant la descente et lors de l’atterrissage »« avec ses instruments russes et européens les gaz présents à l’état de traces dans l’atmosphère martienne telles que le méthane ou d’autres hydrocarbures »« relais de télécommunications vers la Terre pour les missions en opération à sa surface »« produit par une réaction chimique entre du gaz carbonique (CO2) et de l’eau à haute température (qui serait liée à des zones chaudes d’origine volcanique dans les profondeurs du sous-sol par exemple). En ce cas, sa présence sur Mars pourrait être favorable à l’existence de zones sous-terraines chaudes, et si ces zones sont humides elles constitueraient… des environnements propices la vie. »Les instruments de Trace Gas Orbiter permettront des mesures fines, dans les différentes couches de l’atmosphère (de 10 km à 110 km d’altitude) et d’étudier leurs évolutions spatiales et saisonnières — Crédit : ESA, D.Ducros

Les instruments de Trace Gas Orbiter permettront des mesures fines, dans les différentes couches de l’atmosphère (de 10 km à 110 km d’altitude) et d’étudier leurs évolutions spatiales et saisonnières — Crédit : ESA, D.Ducros

Les instruments Nomad et ACS de TGO seront capables de déceler les quantités infimes de méthane et aussi d’autres gaz tels que la vapeur d’eau ou le dioxyde de soufre. « Détecter ces éléments serait riche d’enseignements sur l’activité de la planète », a expliqué l’astrophysicien au CNES, Francis Rocard. Ils nous renseigneraient plus finement sur la composition et la structure de la planète.

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