Les cellules bêta sont situées -normalement- dans le pancréas, où elles agissent comme de petites usines productrices d’insuline. Chez les personnes en bonne santé, elles suffisent à assurer le métabolisme du glucose après un repas, mais chez les personnes atteintes de diabète, ces cellules sont endommagées ou incapables de produire suffisamment d’insuline pour maintenir la glycémie sous contrôle.
Un pont entre le corps et des cellules thérapeutiques externes : testé chez l’animal modèle de diabète de type 1, ce patch indolore se montre capable de répondre rapidement aux pics de glycémie et de les contrôler en les réduisant de façon significative pendant 10 heures d’affilée. Sa conception exclut le risque de rejet, fréquent en cas de greffe de cellules bêta, ajoute l’auteur principal le Dr Zhen Gu, professeur de génie biomédical.
Alors que le diabète touche plus de 387 millions de personnes dans le monde et que sa prévalence pourrait atteindre 500 millions d’ici 2030, il est clair que ce dispositif pourrait répondre à un énorme besoin, tout en limitant les risques et les désagréments des injections d’insuline ou encore le risque de rejet ou d’effets indésirables liées aux thérapies immunosuppressives, en cas de greffe de cellules bêta.
Source: Advanced Materials March 2016 via UNC Health Care Scientists create painless patch of insulin-producing beta cells to control diabetes (Visuels@Zhen Gu, NC State / UNC)
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