On imagine le courage ancien de Moe et de Sterling ballottés au milieu des ego(s). On imagine leur soulagement, car Warhol éloigné le canapé devient plus confortable et entouré d’une lumière moins aveuglante. Voilà un peu de tranquillité, une sorte de convalescence où l'on oublie les crincrins de Cale pour mieux s'enrubanner autour de vraies chansons parfois un brin cotonneuses et d'autres fois saisies par cet entrain trottinant qui sera l'une des plus belles caractéristiques du Velvet seconde manière (un entrain trottinant que Lou oubliera trop souvent en solo). Moe la bancale tambourine parfaitement, elle chante aussi un petit truc presque mieux que la gothique qui minaudait existentiel, il y a un très long morceau qui ressemble à une partie de Cluedo toute raide, un autre avec un Jesus qui donne l'impression de tournicoter autour des travelos environnants. Bref, tout est pour le mieux et la tension retombe indubitablement. On oublie toutes ces histoires d'aluminium sur les murs, ces danseurs sybarites qui se faisaient fouetter l'arrière-train pendant qu’un libidineux les photographiait avec des airs tendancieux. On oublie aussi cet enfant qui traînait innocemment au milieu de tout ce bordel usiné. On oublie sa mère et ses yeux dans le vide, son père et ce sombre destin de commis boucher raté que vous n'ignorez pas. Étape suivante… (Alpestre) réhabiliter Doug Yule !
On imagine le courage ancien de Moe et de Sterling ballottés au milieu des ego(s). On imagine leur soulagement, car Warhol éloigné le canapé devient plus confortable et entouré d’une lumière moins aveuglante. Voilà un peu de tranquillité, une sorte de convalescence où l'on oublie les crincrins de Cale pour mieux s'enrubanner autour de vraies chansons parfois un brin cotonneuses et d'autres fois saisies par cet entrain trottinant qui sera l'une des plus belles caractéristiques du Velvet seconde manière (un entrain trottinant que Lou oubliera trop souvent en solo). Moe la bancale tambourine parfaitement, elle chante aussi un petit truc presque mieux que la gothique qui minaudait existentiel, il y a un très long morceau qui ressemble à une partie de Cluedo toute raide, un autre avec un Jesus qui donne l'impression de tournicoter autour des travelos environnants. Bref, tout est pour le mieux et la tension retombe indubitablement. On oublie toutes ces histoires d'aluminium sur les murs, ces danseurs sybarites qui se faisaient fouetter l'arrière-train pendant qu’un libidineux les photographiait avec des airs tendancieux. On oublie aussi cet enfant qui traînait innocemment au milieu de tout ce bordel usiné. On oublie sa mère et ses yeux dans le vide, son père et ce sombre destin de commis boucher raté que vous n'ignorez pas. Étape suivante… (Alpestre) réhabiliter Doug Yule !