Madame H. : C’est dommage. C’est un jeu qui peut durer des heures et qui peut même s’arrêter là.
Patrizia : Génial : on danse, on se touche un peu et après chacun rentre chez soi.
Madame H. : On rentre toujours seule, c’est vrai, mais peut-être qu’avant, il s’est agenouillé.
Patrizia : Comme ça ! D’un coup ! Au milieu de la piste de danse !
Madame H. : Bien sûr que non. Quelque part dans le noir. Vous debout et lui à genoux. Ses mains sur vos fesses et sa langue qui fait son chemin. Deux corps verticaux ne prennent pas de place. Pas besoin d’une chambre ou d’un lit. Juste un bout de mur pour appuyer votre dos. Vous pouvez même garder votre robe, c’est l’immense avantage des bas, vous comprenez ? Les bas s’arrêtent juste là où il faut.
Patrizia : Et faire l’amour, vous avez déjà essayé ? Sans musique. Sans robe. Sans bas. Sans rien. Juste vous et lui allongés sur un lit.
Madame H. : Vous avez une drôle de manière de dire « faire l’amour ». Un peu comme si c’était un gros mot.
Patrizia : Baiser, vous avez déjà essayé ?
Madame H. : Seulement dans les grandes occasions.