Le maître des illusions – Donna Tartt

Par Heyimmanon @heyimManon

Bonjour !

Après un looong mois de lecture, j'ai enfin terminé Le maître des illusions de Donna Tartt ! Je n'y croyais plus mais comme je n'aime pas laisser tomber un livre, j'ai persévéré et ai lu les dernières pages (790 quand même) entre deux épisodes avant d'aller me coucher. Je suis assez bornée pour ça, je n'aime pas abandonner un livre, ne pas aller jusqu'au bout. J'ai du le faire une ou deux fois car je n'accrochais vraiment pas au récit. Mais là, ce n'était pas le cas, c'était juste long ! Et je suis contente de l'avoir fini.

J'avais reçu cet ouvrage dans un swap à Noël dernier, de la part d'Oskar June et il faut dire que cette édition collector limitée de chez Pocket était vraiment tentante ! Mais je dois avouer que je m'attendais à un ouvrage plutôt fantastique, le titre est trompeur non ? Bon, après je ne connaissais pas l'auteur mais une fois que j'ai vu qu'elle avait aussi écrit Le Chardonneret, j'ai compris mon erreur.

Voici le résumé de l'éditeur :

Fuyant sa Californie natale, bourse en poche, Richard doit son entrée à l'université de Hampden, dans le Vermont, à son opportunisme bien plus qu'à son talent. Prêt à tout pour arriver haut, et vite, le voilà introduit dans la classe du professeur Julian, vouée à l'étude des Anciens, grecs et latins. Bastion de savoir et de snobisme, la petite communauté vit en vase clos, avec deux mots d'ordre : discipline et secret.
Très vite, Richard devine sous le vernis des apparences une tache indélébile, du rouge le plus sombre. Tout ici n'est que vice, secret, trahison, manipulation...
Les choses terribles et sanglantes sont parfois les plus belles...

Rapidement, Richard parvient à entrer dans le cercle très fermé de cette petite classe du département de Lettres Classiques de l'université. Ce groupe de cinq étudiants est célèbre sur le campus, chacun a sa version de l'histoire mais tous le considère comme l'élite, presque mystique. Henry, Francis, les jumeaux Camilla et Charles ainsi qu'Edmond allias Bunny sont les étudiants en langues mortes du très renommé professeur Julian. Richard les trouve tous fascinants, il lui faut absolument les rencontrer et faire partie des leurs. Mais sous l'image cultivée et lettrée qu'ils renvoient, sont enfouis de lourds mystères, des mensonges et des manipulations à n'en plus finir.

Le maître des illusions est le premier roman de Donna Tartt et on ne peut pas le nier, c'est un excellent premier roman. L'intrigue est parfaitement maîtrisée, les personnages sont complexes et c'est un récit que je n'oublierai pas. Par contre, j'ai buté plusieurs fois contre de mauvaises traductions et quelques fautes d'orthographe ou de syntaxe. Le récit se déroule aux États-Unis, dans les années 80 ou 90 je dirais. Le traducteur (Pierre Alien) a pris le parti de ne pas traduire la monnaie par exemple. Le " quarter " apparaît souvent dans le récit mais il ne signifie rien pour les français. Et parfois, il a traduit des noms propres et des expressions qui une fois traduits, n'avaient plus aucun sens. Cela m'a vraiment gêné dans la lecture du récit.
Néanmoins, cet ouvrage est maintenant un classique traduit dans plus de 30 pays. Je suis heureuse de l'avoir lu et je vous le conseille si vous n'avez pas " peur " des 790 pages (rien que l'épilogue fait une trentaine de pages !).