2ème étape de l'apprentissage "gagnant": être certain d'avoir la confiance pour gagner son autonomie

L'inconfort de l'apprentissage Le succès de la plupart des choses dépend de savoir combien il faut de temps pour réussir. Etre en confiance, ne pas se moquer J'adore cet air ahuri qu'ont les enfants – et les adultes ! - quand je leur rappelle qu'ils ont appris vaillamment à marcher et à tenir une fourchette. Etre en confiance et ne pas être moqué dans la période inconfortable de l'apprentissage permettent de poursuivre ses efforts et d'accumuler ses succès. De même que l'accumulation d'échecs nourrit la spirale de l'échec, l'accumulation de réussites nourrit la spirale de la réussite. Comment prouver que l'on fait confiance ? Prouver la confiance, c'est confier. C'est confier des missions risquées et apprécier la responsabilité de l'action indépendamment de son résultat … C'est l'enfant qui met la table, et que l'on félicite alors même qu'une assiette lui a échappé des mains. On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs. C'est l'adulte qui découvre l'informatique et que l'on encourage même s'il a oublié de sauvegarder son travail. C'est le commerçant qui se trompe dans votre monnaie et auquel vous dites gentiment qu'il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne font jamais d'erreurs … Le besoin de faire des liens pour comprendre Parfois, la confiance et l'entraînement ne suffisent pas. C'est le cas quand nous ne voyons pas l'utilité de l'apprentissage, quand nous n'arrivons pas à rattacher une nouvelle information à une autre. C'est la raison pour laquelle, pour aider à développer l'autonomie dans l'acquisition du savoir, je souligne toujours les situations où la personne relie les informations sans s'en rendre compte. Notre cerveau fonctionne par associations, notre savoir n'est pas indépendant de notre façon de l'utiliser.