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Non Stop par Le proprio

Par Livresque Du Noir @LivresqueduNoir
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Dire d’un roman qu’il est « Téléphoné » n’est a priori pas une qualité. Pourtant, Frédéric Mars nous offre avec ce Non Stop une lecture qui semble puiser des inspirations dans le répertoire du groupe mythique des années 1980. L’auteur nous entraine à New York avec lui, onze ans après les évènements du 11-Septembre. 48 heures avant la célébration de la date anniversaire pour être plus précis, et de l’inauguration de la Tour de la Liberté à l’emplacement de l’ancien World Trade Center. Un autre monde pour les américains et les multiples services gouvernementaux qui vivent dans l’angoisse de nouvelles attaques terroristes. Angoisse qui ne va faire que s’accentuer, puisqu’un peu partout dans le pays, des hommes et des femmes explosent quelque temps après avoir reçu une enveloppe kraft. 1 homme + 1 homme +… Qui sont-ils ? Des kamikazes ? Des pions sur un échiquier ? Sam Pollack, flic au NYPD, et Liz McGeary, haute responsable du Homeland Security, mènent l’enquête et constatent que les terroristes ont franchi un pas dans l’ignominie. Les pacemakers de milliers d’implantés ont été trafiqués faisant de leurs porteurs de véritables bombes humaines, contraints de marcher non stop jusqu’à un objectif défini sous peine d’exploser. Mais quel est le but de la manœuvre ? Et qui tire les ficelles ?
Superbement documenté, Non Stop est un roman qui, malgré ses 624 pages, ne souffre d’aucun temps mort. Frédéric Mars réussit à maintenir un rythme soutenu, digne des meilleures saisons de la série « 24 heures chrono ». Lors de la lecture de ce thriller géopolitique, ces paroles n’ont pas quitté mon esprit : La bombe humaine – tu la tiens dans ta main – Tu as l’détonateur – Juste à côté du cœur – La bombe humaine – c’est toi elle t’appartient – Si tu laisses quelqu’un – prendre en main ton destin – C’est la fin. Sans doute grâce à ce tour de force réussi par l’auteur : l’apport via des descriptions fines et toujours opportunes d’un univers visuel qui nous plonge dès la première page dans l’ambiance et nous laisse imaginer le blockbuster que serait une adaptation cinématographique. Frédéric Mars joue le vaudou, nous envoûte et en fermant le roman, on n’aspire à une chose. Que tout ceci soit juste une illusion.


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