Trump est caricatural, il est donc caricaturé et c'est bien ce qu'il cherche (On a un bel exemple en France de cette stratégie avec Christine Boutin qui en use et abuse). C'est un battant taillé pour gagner une campagne mais qui ne pourra pas gouverner tant la présidence aux Etats-Unis exige de compromis avec toutes sortes d'instances. Donc, les chiens qui jurent et celui qui aboie risquent fort d'être des pétards mouillés. Ces prédicateurs sont aussi forts à mettre leur public en transe qu'ils sont dans l'incapacité matérielle de faire un miracle. Les mêmes vendent des outils de toutes sortes dans les marchés le dimanche et qu'on ne sort jamais de l'emballage. On l'achète, on se fait avoir, on le sait.
Quand ce monsieur à gagné des millions de dollars, il n'a pas vociféré dans tous les coins, je ne pense pas. Comme tout bon capitaliste, outre qu'il a écrasé les travailleurs, il a fait compromis feutrés et compromissions secrètes et le système libéral a conflué facilement vers l'asymptote financière.
Il me fait penser à Tapie, grand gueulard devant l'Eternel qui qui se dégonfle quand il a la moindre responsabilité politique exigeant un peu de finesse et de tact. C'est un bâton merdeux s'égosillant de ses séries d'aboiements comme un chien dans une casse de voitures. Mettez une chaîne à ce molosse, donnez-lui un os à ronger et passez par derrière. Son manque de subtilité, c'est son argument pour les niaiseux qui font voter leurs clebs, c'est aussi son tendon d'Achille. l'endroit où il va se faire mordre par d'autres chiens galeux.