« Nous apprenons avec stupéfaction l’éviction brutale de l’attachée principale responsable des ressources humaines et de la logistique de cette direction. Jeudi dernier, 3 mars 2016, avant l’arrivée de notre collègue, son bureau a été ouvert avec un double des clés demandé au secrétariat. Lors de son arrivée, notre collègue a trouvé son «successeur» occupé à s’installer à son poste de travail. Ce dernier était en train de ranger le bureau à sa convenance, y compris les affaires personnelles de notre collègue » a ainsi dénoncé le syndicat sur son site. Des procédés qui rappellent ceux pratiqués dernièrement à l'Hôpital Georges Pompidou ou encore il y a quelques années à France Télécom.
De plus, l’infortuné cadre ne s’y attendait vraiment pas car selon l’UNSA « aucune fiche de poste n’a été publiée sur l’Intranet, aucun arrêté administratif officiel n’a été pris aussi bien pour notre collègue que pour son "successeur" ». De quoi rester estomaqué en effet. Surtout dans une mairie dirigée par une ancienne inspectrice du travail. A moins que la municipalité parisienne soit décidé d'anticiper les effets de la Loi Travail proposée par la Gouvernement.
En tout cas l’affaire ne devrait pas en rester là car l’ensemble des syndicats représentés au Comité Hygiène et de sécurité (CHSCT) de la DICOM viennent de mettre ce point à l’ordre du jour en pointant des « pratiques brutales, indignes d’une mairie qui nous rabâche constamment ses actions en faveur du bien-être au travail ». Pour Anne Hidalgo, qui ne s’attendait sûrement pas à une telle réaction des représentants des personnels, c’est du brutal.
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