En 2013, j’avais visité l’exposition organisée à la Halle Saint Pierre par la revue Hey ! Je pourrais reprendre les termes de l’article écrit à cette occasion. D’autant que les oeuvres de l’artiste Choi Xooang m’ont également troublé, en particulier celle intitulée Reflexion où on se demande comment on passe d’un côté à l’autre d’un miroir immatériel (photo Galerie A Benamou V Maxe Paris)
Cette fois, faisant confiance à l’auteur d’un article lu précédemment, la visite a commencé à l’étage, quand bien même le jeune homme à l’accueil nous dit que ce n’est pas le parcours imaginé par les commissaires de l’exposition. À l’étage, donc, et tournant de l’extérieur vers l’intérieur, appréciant quelques automates, des monstres animaux ou humains, plus que les tableaux peut-être les formes en volume, les portes à ouvrir, les mécanismes à mettre en branle. Le morbide parfois côtoie le ludique mais nous y restons longtemps, pour tout apprécier, rester surpris. Un regret : les cartouches sont gonflés de textes truffés de références comme s’il était nécessaire de justifier les choix. Alors, nous allons d’une oeuvre à l’autre sans nous attarder à ces indications.
Et nous voici au rez-de-chaussée. Choi Xooang, donc, d’abord. Puis Jephan de Villiers (photo © Sarah Si Ahmed), une oeuvre déjà vue ici mais revue avec plaisir. Et encore des formes en volume, dans des techniques différentes, notamment la céramique. Et nous pensons alors qu’il aurait peut-être fallu commencer par cette belle salle plongée dans une semi-obscurité pour y passer plus de temps…
Dehors, il neige.