Captain Kid est le projet d’un français qui a façonné son deuxième album avec un acharnement des arrangements. Sous haute influence pop, l’air dandy british assumé, il livre un travail plaisant et sincère qui mérite une attention particulière.
Non Captain Kid n’est pas le nom d’une barre chocolatée pour enfant. Pas un cousin de Captain Igloo non plus. D’ailleurs, si c’était le cas, pourquoi en parler ici ? Plutôt que de claquer la porte sur cette entrée en matière croustillante, voyons un peu ce que le capitaine a dans le sac. On craint le mauvais goût si le nom de l’album est une allusion au même album de Coldplay. Oups désolé, on a parlé de Coldplay ! En fait c’est plutôt du côté de Damon Albarn de Blur qu’il faut chercher, ça nous rassure. Ce fantôme de Damon plane d’ailleurs sur l’ensemble de l’album tant la voix nous y fait penser. Côté musique, c’est aussi au côté anglais qu’il faut se référer. Captain Beefheart est bien loin. On retrouve de bons tubes pop (Sun One), une bonne poignée de jolies balades (Talking To A Dead Parrot, Lovin’ You…). Au passage, Saturn’s Eye n’est pas sans rappeler la délicatesse d’un compatriote, à savoir le beau projet de Reza sorti l’année dernière.
On reprend pour les deux du fond. Donc on a aussi des morceaux plus profonds comme le tubesque Undisclosed, que l’on pourrait retrouver chez Pulp avec une orchestration différente (et avec un Jarvis aussi, mais là n’est pas la question). On rajoute une pincée de twee-pop de l’époque où Belle & Sebastian ne faisaient pas dans l’eurodance (X Or Y), et aussi un morceau qui nous ancre encore un peu plus Blur dans la tête : oui, Captain Kid a eu le culot d’appeler l’un de ses titres On Your Own. Bon ok The Verve l’avait fait avant Blur. Et personne n’a le monopole du On Your Own. Voilà, pas de jaloux. OK Captain ? Hissez les voiles !
Retrouvez Captain Kid dans notre playlist de février
Captain Kid est le projet d’un français qui a façonné son deuxième album avec un acharnement des arrangements. Sous haute influence pop, l’air dandy british assumé, il livre un travail plaisant et sincère qui mérite une attention particulière.
Non Captain Kid n’est pas le nom d’une barre chocolatée pour enfant. Pas un cousin de Captain Igloo non plus. D’ailleurs, si c’était le cas, pourquoi en parler ici ? Plutôt que de claquer la porte sur cette entrée en matière croustillante, voyons un peu ce que le capitaine a dans le sac. On craint le mauvais goût si le nom de l’album est une allusion au même album de Coldplay. Oups désolé, on a parlé de Coldplay ! En fait c’est plutôt du côté de Damon Albarn de Blur qu’il faut chercher, ça nous rassure. Ce fantôme de Damon plane d’ailleurs sur l’ensemble de l’album tant la voix nous y fait penser. Côté musique, c’est aussi au côté anglais qu’il faut se référer. Captain Beefheart est bien loin. On retrouve de bons tubes pop (Sun One), une bonne poignée de jolies balades (Talking To A Dead Parrot, Lovin’ You…). Au passage, Saturn’s Eye n’est pas sans rappeler la délicatesse d’un compatriote, à savoir le beau projet de Reza sorti l’année dernière.
On reprend pour les deux du fond. Donc on a aussi des morceaux plus profonds comme le tubesque Undisclosed, que l’on pourrait retrouver chez Pulp avec une orchestration différente (et avec un Jarvis aussi, mais là n’est pas la question). On rajoute une pincée de twee-pop de l’époque où Belle & Sebastian ne faisaient pas dans l’eurodance (X Or Y), et aussi un morceau qui nous ancre encore un peu plus Blur dans la tête : oui, Captain Kid a eu le culot d’appeler l’un de ses titres On Your Own. Bon ok The Verve l’avait fait avant Blur. Et personne n’a le monopole du On Your Own. Voilà, pas de jaloux. OK Captain ? Hissez les voiles !
Retrouvez Captain Kid dans notre playlist de février
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