Londres, l'éternelle rivale de Paris, a pris sur notre ville une large avance ces trente dernières années, principalement du fait que les Anglais ont eu Thatcher et que nous avons eu Mitterrand. Il y eut aussi, depuis 2001, le facteur aggravant de la municipalité socialiste alors qu'au même moment le soi-disant gauchiste Ken Livingston, à Londres, s'est révélé un manager pragmatique et politiquement courageux n'hésitant pas à introduire le péage urbain plutôt que de massacrer les rues de sa ville par des aménagements ruineux. Paris, par comparaison avec le dynamisme londonien, n'est plus qu'une sous-préfecture sale, mal gérée, au patrimoine qui se dégrade lentement. Pour essayer de sourire quand même, voilà ce qu'on peut lire sur la plaque d'immatriculation d'une splendide Bentley dans le quartier huppé de Hampstead. Là bas, on peut payer pour choisir son numéro. Articulez bien en anglais, vous comprendrez !