Des conclusions importantes, alors que la plupart des patients atteints de mélanome répondent au traitement au début, mais que leur cancer devient résistant généralement dans la première année du traitement. Cette nouvelle analyse de l’ADN tumoral circulant va donc permettre d’adapter, de manière précoce, le traitement pour chaque patient afin d’obtenir les meilleurs résultats.
Environ 40 à 50% des patients atteints de mélanome présentent une mutation dans le gène BRAF et sont traités par vemurafenib ou dabrafenib. Chez beaucoup de ces patients, la réponse au traitement n’est pas satisfaisante, chez d’autres, les tumeurs vont développer assez rapidement une résistance. Aujourd’hui, des immunothérapies vont pouvoir prendre le relai, donc détecter cette résistance de manière précoce
Une nouvelle clé pour améliorer les soins et les chances de survie : » Etre capable de repérer les premiers signes de rechute, afin de pouvoir décider rapidement la meilleure stratégie de traitement, est un pas important et pour la recherche et pour la pratique clinique. Nous espérons que nous serons bientôt en mesure de repérer la récidive de la maladie. Cependant, il nous reste encore à tester l’approche dans d’autres essais cliniques avant de passer à la pratique clinique « , explique l’auteur principal, le Professeur Richard Marais, spécialiste du cancer de la peau au Cancer Research.
Source: Cancer Discovery Application of sequencing, liquid biopsies and patient-derived xenografts for personalised medicine in melanoma (In Press) via Cancer Research UK 7 March 2016 Blood test may give early warning of skin cancer relapse
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