La mort de Nikaulos Harnoncourt a été largement couverte par les médias spécialisés ce qui est la moindre des choses, tant le chef autrichien a marqué le monde musical de son empreinte.
Avec Alfred Brendel (encore parmi nous), Nikolaus Harnoncourt est un véritable musicien de la tradition autrichienne (même s'il est né à Berlin).
Le site anglais Gramophon, propose une sélection discographique qui reflète bien le travail exemplaire ce ce chef, sans parler de ses nombreuses performances en concert qui ont aussi exercé une marque indéniable sur son public.
Il fait même partie des rares directeurs musicaux à avoir quelque peu, par deux fois en 2001 et 2003, bouleversé le climat du rituel concert du nouvel an, avec une lecture sombre, ténébreuse des compositions de Johann Strauss (belle performance...).
Il faut surtout se rappeler comment, tout comme Gustav Leonhardt, qui a quitté ce monde quatre ans avant lui, et il a révolutionné la lecture et l'interprétation du corpus des cantates de JS Bach. Il en était de même avec Monteverdi, notamment sur les madrigaux.
J'avais mentionné, dans la sélection que j'avais proposée pour Noël 2014, l'excellent recueil d'entretiens "La Parole musicale", parue chez Actes Sud.