Un petit 6 mois de retard, y a rien là… n’est-ce pas?!
Ouais. Je vous ai tenu, un peu, au courant, depuis 6 mois, mais trop peu… je vais essayer de graduellement rattraper le retard, maintenant que ma routine (si on peut appeler ça ainsi) est plutôt rétablie.
Nous voici donc en septembre 2015.
J’ai mon rendez-vous bi-annuel avec mon cher endocrinologue, mon “super médecin généraliste”, vu qu’il s’occupe de tout tout tout et est spécialiste du syndrome d’Ehlers-Danlos.
Nous discutons de ma costochondrite, qui est de retour depuis le déménagement, et qui est très intense… Il peut observer lui-même les 2 zones d’enflure. (ne faisant pas les choses dans l’ordre, vous avez déjà eu droit à l’article sur les injections que j’ai eu pour celles-ci!)
Il me demande si je fais de l’exercice… je lui explique que dès que je bouge, la douleur de la costochondrite augmente trop… mais j’explique aussi que je me sens plutôt faible. Que j’avais de l’énergie au cours de l’été… j’ai été plus active récemment que depuis longtemps (à notre grande joie à tous les deux!)… mais que là, ma fatigue ne part pas, je n’arrive pas à la secouer, je ne sais pas ce que j’ai. Dès que j’en fais un peu, j’ai des faiblesses, des palpitations, des étourdissements.
J’ai de grosses palpitations, le coeur qui cogne dans ma poitrine, comme depuis environ un an, mais plus fortes et plus souvent.
Et alors à ma surprise, alors que je m’attendais à ce qu’il me houspille et me dise que je devais faire un plus gros effort, faire plus d’exercice… il m’explique que c’est mon coeur le problème. Que tant qu’on n’aura pas compris (et corrigé) ce qui ne va pas au niveau cardiaque, je n’arriverai jamais à faire plus d’exercice… et tant que je ne ferai pas plus d’exercice, je n’aurai pas plus d’endurance, ni plus d’énergie.
J’ai un doute concernant le “plus d’énergie”, puisque j’en avais plus 2-3 mois plus tôt, sans faire plus d’exercice… mais pour le reste… les palpitations semblent définitivement provenir de mon coeur, pas de mes pieds… et je ne suis pas devenue paresseuse tout à coup, alors je ne pouvais pas contredire ce point.
Il a donc voulu réessayer le Métoprolol que j’avais essayé sans succès exactement un an auparavant. J’étais prête à tout essayer (ou presque).
Comme je venais de m’acheter la Fitbit, une montre avec capteur cardiaque intégré, j’ai pu me passer du moniteur de pression 24 heures (le fameux MAPA). Il m’a recommandé de prendre ma pression et surtout bien suivre mon rythme cardiaque via ma montre.
Après une semaine à demi-doses, mon pouls était très bas et j’avais des étourdissements… j’ai écris à la secrétaire du docteur, qui m’a fait dire de continuer à la dose réglementaire en continuant de tout bien vérifier. Mon pouls s’est rapidement normalisé… et bien vite je n’ai plus eu d’effets secondaires du tout.
Je ne dirais pas que le médicament fait une grande différence. Mon pouls varie encore de 55bpm à 140bpm dans une journée (sans que l’exercice y soit pour quelque chose)… parfois plus bas, parfois encore jusqu’à 198 à l’effort. Comme avant, quoi. Mais il me semble faire moins souvent des palpitations sans raison.
Je verrai bientôt ce qui en est!
Écrit en écoutant du Metallica… ma préférée demeurera probablement toujours The Unforgiven.
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