J’en avais parlé précédemment, mais maintenant il est là. Je veux parler de mon deuxième livre, qui vient officiellement de sortir fin février. Il s’agit d’un recueil de poésie, cette fois, genre qui semble effrayer les quelques personnes autour de moi à qui j’en ai parlé. Je crois que le public a une conception erronée de la poésie, qu’il voit comme des textes rimés qui ne riment à rien justement. Les gens semblent croire que l’auteur s’est forcé pour trouver des mots qui ont la même terminaison mais que dans le fond son texte n’exprime pas grand-chose. Si c’était le cas, ils auraient raison, mais il n’en est rien. Point de rimes chez moi, ni d’assonances, mais des mots qui viennent du plus profond de l’être et qui peuvent dire la douleur et la nostalgie, mais aussi l’émerveillement devant la beauté du monde. Alors que le roman raconte une histoire qu’il déroule de manière chronologique, la poésie, elle, dit l’instant. C’est le ressenti du poète à un moment donné qui se retrouve sur le papier. Rien de narcissique non plus dans ma démarche, rassurez-vous. Chacun, je crois, devrait pouvoir se reconnaître dans le contenu de ces vers libres (et de nombreuses pages sont même en prose) qui veulent faire passer des impressions et des émotions.
Pour les curieux, c’est ici, sur le site des éditions Chloé des Lys.