Une agence de presse américaine vient de tirer la sonnette
d’alarme ! Selon les résultats de son enquête, 80 % des habitants des
Etats-Unis vivraient dans la précarité. Un phénomène inquiétant que DGS
vous explique en détail.
L’agence Associated Press
a révélé des résultats d’enquête très surprenants il y a quelques mois,
annonçant que 80 % de la population américaine vivait dans la
précarité, luttant contre le chômage et nécessitant l’aide
gouvernementale pour joindre les deux bouts. Parmi ces individus en
difficulté, près de 50 millions vivent même en dessous du seuil de
pauvreté. L’étude a également montré que l’écart de richesse entre
riches et pauvres était plus grand que jamais. De plus, les emplois
industriels bien payés qui autrefois donnaient l’opportunité aux
ouvriers d’augmenter leur niveau de vie disparaissent progressivement.
Le
nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté ne reflète pas
forcément le nombre d’Américains sans emploi. Selon une mesure de
recensement publiée en avril 2014, ces 50 millions (3 millions de plus
que les chiffres officiels du gouvernement), sont aussi dus aux frais de
santé et du travail. La nouvelle mesure est en général « considérée
comme plus fiable par les sociologues car elle prend en compte les
revenus et les effets de l’aide gouvernementale, notamment des bons
alimentaires et des réductions fiscales », explique Hope Yen, journaliste à l’Associated Press.
D’autres révélations affirment que les bons alimentaires aidaient
environ 5 millions de personnes à tout juste sortir du seuil du
pauvreté. Cela signifie que le taux de pauvreté est en fait plus haut et
que sans l’aide du gouvernement, il s’élèverait de 16 % à presque 18.
Les
Hispaniques et Asiatiques américains ont vu leur niveau de vie baisser,
passant respectivement de 25,8 % à 27,8 % et de 11,8 % à 16,7 % de
population vivant sous le seuil de pauvreté. Les Afro-Américains d’un
autre côté, ont maintenant une vie un peu moins difficile (de 27,3 % à
25,8 %), notamment grâce aux programmes d’assistance lancés par le
gouvernement. Les Blancs sont passés de 9,8 % à 10,7 % de pauvres. « La
raison principale qui maintient la pauvreté à un seuil si haut, vient du
fait que les bénéfices d’une économie qui croît ne sont plus partagés
par tous les travailleurs, comme c’était le cas dans le quart de siècle
qui a suivi la fin de la Seconde Guerre mondiale », déclare Sheldon Danziger, économiste à l’université du Michigan.
« Etant données les circonstances économiques actuelles, la pauvreté
continuera de se propager à moins que le gouvernement ne vienne en aide
aux travailleurs les plus modestes. »
D’un
autre côté, le gouvernement américain pense apparemment que la réponse
au problème est de retirer encore plus de services qui aident les 80 %
de la population qui en ont le plus besoin, réduisant régulièrement la
quantité de bons alimentaires disponibles. Les Démocrates et les Républicains
négocient actuellement le nombre exact de ces services qui doivent être
supprimés, mais aucun des deux partis n’a songé à se dire qu’il fallait
surtout ne pas y toucher, voire en mettre d’autres en place.
Nous
nous sommes sentis très concernés par cette étude édifiante. Nous
n’aurions jamais imaginé qu’autant de personnes vivaient dans une
situation si délicate dans un pays aussi développé. En France, le
problème se pose aussi : la classe moyenne est en train de disparaître
et les inégalités entre riches et pauvres se creusent de manière
inquiétante. Espérons qu’un jour, les gouvernements du monde entier
sauront inverser la tendance pour réduire ces écarts de niveau de vie.
Ressentez-vous les effets de ce phénomène au quotidien?
Source : eburnienews