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Elections Slovaques : le parti social-democrate en tête.

Publié le 08 mars 2016 par Ps76
Robert-Fico

Samedi dernier avaient lieu les élections parlementaires en Slovaquie, visant à renouveler les 150 sièges du Parlement. L’actuel président du gouvernement slovaque, le leader social-démocrate Robert Fico, a mené la campagne du SMER-SD (Parti Social-Démocrate) en vue d’une éventuelle reconduction à son poste. 

A l’issue du scrutin, pas moins de 8 formations politiques ont dépassé le pourcentage des 5% nécessaires pour rentrer au Parlement. Vainqueur relatif de ces élections, le SMER-SD dépasse largement toutes les autres formations politiques avec 28,28%, soit 49 mandats obtenus.

Enregistrant néanmoins un fort recul par rapport à 2012 où il avait obtenu 44,41%. Un nombre de sièges insuffisant pour lui assurer la constitution d’un gouvernement à la majorité absolue. Il se retrouve donc en situation de devoir former une coalition, or ses alliés naturels que sont les chrétiens-démocrates et le parti de la communauté magyare (hongrois), ayant respectivement obtenus 4,94% et 4,04%, se retrouvent de facto exclus d’une quelconque coalition. Ces derniers n’ayant pas dépassé le seuil d’entrée à la Chambre.

Les autres formations politiques se situant toutes à la droite extrême ou à l’extrême-droite du spectre politique slovaque réduisent considérablement les marges de manœuvre de la gauche.

Citons les partis Svoboda a Solidarita qui obtint 12,10% (21 mandats), Obyčajní l´udia 11,02% (19 mandats), Slovenská národní strana 8,64% (15 mandats), Lidové strany Naše Slovensko 8,04% (14 mandats), Jsme rodina 6,62% (11 mandats), Most-Híd 6,50% (11 mandats) et enfin Sit´ 5,60% (10 mandats).

L’un des enseignements de ces élections est la forte progression des partis « extrémistes ».

Ces derniers ont augmenté leurs scores respectifs de manière substantielle. La vie politique slovaque étant régie par des mécanismes différents des nôtres, une coalition n’est pas à exclure, néanmoins certains politologues avancent l’hypothèse selon laquelle le scénario de nouvelles élections apparaîtrait comme plausible. A l’inverse, une coalition d’extrême-droite apparaît peu probable, en raison de la grande disparité des partis en présence, des différences idéologiques et programmatiques sur lesquelles ils s’appuient, et enfin des rancœurs respectives les animant les uns les autres.


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