Hier soir, sur le plateau du JT de 2M, Bassima HAKAOUI, notre ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social. déclarait avec un aplomb assez étonnant sa fierté pour le travail en faveur de la femme marocaine réalisée par son ministère et par le gouvernement auquel elle appartient.
Ce fut un bel exercice de langue de bois, effectué avec brio, par une femme dont les convictions antiféministes sont de notoriété publique : Jeune Afrique du 19 mars 2015 conclut, dans un article sur “l’antiféministe devenue ministre” qu’ elle a pleuré semble-t-il lors du vote de la famille.
Ce matin avant 7 eures, lors d’un flash-info sur une radio, j’apprends le décès de Madame Malika MALAK, grande journaliste, qui avait travaillé entre autres sur cette même chaîne 2M et sur d’autres médias nationaux et internationaux.
La journaliste, atteinte d’une grave maladie, avait dû subir plusieurs opérations avant de succomber à des complications due, semble-t-il, à une grossière erreur médicale, malgré les efforts de l’équipe médicale de l’Hôpital Militaire de Rabat, intervenant sur instructions royales.
Ainsi en quelques heures, on a fait le tour de la situation de la femme dans ce pays !
D’un coté, une PJDiste pure et dure, ministre au portefeuille à rallonge mais sans piouvoir ni surtout sans réelle volonté politique de faire évoluer les choses, qui se pavane devant les caméras de télévision !
De l’autre, une journaliste qui a dédié sa vie à son métier, qui disparait dans des conditions très difficiles, n’ayant bénéficié durant durant sa vie ni de couverture médicale ni sociale, mais de la seule sollicitude roayle!
C’est bien triste à constater….J’aurais voulu écrire un autre billet plus optimiste à l’occasion de ce 8 MARS.