Mon dîner Aux Près
Ahhh Cyril mon cuisinier adoré, depuis sa première émission de télé, je suis fan ! Alors quand mon BFF m’a proposé d’aller manger un morceau dans son restaurant Aux Près non loin de Montparnasse, je n’ai pas pu résister.
27 rue du Dragon c’est dans cette petite rue commerçante que se trouve le restaurant du célèbre chef. Quelques places au bar, quelques box de quatres personnes et deux petites pièces dans lequelles des banquettes et des tables se font du coude à coude dans une ambiance bistrot chic un brin hipster option salières en forme de chien kitschissime et ses serveurs barbus et/ou tatoués.
Dans nos assiettes
Après un rapide coup d’œil à une carte assez courte et alléchante (et qui change régulièrement) – deux choix de menus, entrée/plat ou plat/dessert à 35 euros et entrée/plat/dessert à 45 euros) – nos choix se portent sur l‘oeuf bio moelleux, poêlée de champignons, noisettes, et le coeur de Romaine au sésame, crevettes croustillantes, spicy en entrée, les saint-Jacques rôties, Tom Yum et riz parfumé et le tacos de volaille cacahuètes paprika sésame, condiment citron en plat et le pain perdu aux poires, caramel de noisettes, glace pistache et le moelleux chocolat Grand Cru, glace vanille de Tahiti en dessert. Et pour nous ouvrir l’appétit deux virgin mojitos ananas/basilic.
Verdict
On commence par les entrées, la cuisson de l’oeuf est parfaite. Il dégouline dans l’assiette au premier coup de fourchette se mélangeant au crémeux de champignons fort en goût et aux noisettes craquantes qui viennent apporter un peu de douceur. Le coeur de romain taillée en petits bouts est fraîche et croquante et les petites crevettes panées sont tendres à l’intérieure et juste croustillante à l’extérieur le tout relevé par un brin d’épices.
En ce qui concerne les plats, les Saint-jacques sont tellement savoureuses que mon ami les avalent en deux secondes chrono tandis que j’essaye de manger avec classe les tacos mous remplis à raz bord. Echec cuisant ! L’assiette creuse n’est pas pratique pour y plonger mon couteau alors tant pis pour les bonnes manières, j’y vais à pleine main ! Et je me régale.
Arrivent enfin les desserts…Le pain perdu est énorme. Un savant amoncellement de couches fondantes, moelleuses, croquantes. La pistache, l’amande, la poire, la brioche se confondent dans un joyeux bazar de saveurs. Mon moelleux coule dans une savoureuse rivière de chocolat épais et brillant. Et dans ma tête je me rejoue le remake de Christian Constant dans Top Chef, “il y a du chaud, du froid, du fondant, du craquant. Pour moi, c’est parfait. Il a tout compris ce p’tit gars”. La conclusion idéale pour ce repas au top.
PS : réservation obligatoire sous peine de repartir bredouille !