Certes, Carla Bruni est une chanteuse reconnue même au-delà de nos frontières, mais elle est également première dame de France, et donc représentante d'un Etat dans le reste du Monde. C'est d'ailleurs ainsi que la voient les Colombiens, qui ont très mal pris les paroles d'une chanson de son dernier album, intitulée Tu es ma came.
Dans ce texte, la première dame fredonne : "Tu es ma came / Plus mortel que l'héroïne afghane / Plus dangereux que la blanche colombienne..."
Une allusion que les dirigeants et le peuple sud-américains n'apprécient pas du tout. Le ministre colombien des Affaires étrangères, Fernando Araujo, a protesté hier et exprimé son mécontentement.
"Dans la bouche de l'épouse du président français, cette affirmation est très douloureuse pour la Colombie", a déclaré le ministre colombien.
"Nous déplorons la consommation de drogue colombienne quel que soit le scénario et à n'importe quel niveau. Cette consommation se traduit par des morts et la violence en Colombie, et au lieu de faire l'apologie de cette consommation, nous attendons que le monde entier nous aide dans la lutte contre les drogues", a poursuivi le ministre, avant de conclure : "Ces choses se produisent lorsque l'on mélange la politique et le spectacle".
Alors ? Début d'une crise diplomatique internationale, ou futur pétard mouillé ? Toujours est-il que ce genre de "piques" risque de ne pas être la dernière concernant le troisième album de Carla, intitulé Comme si de rien n'était, et dont la sortie est toujours programmée pour le 21 juillet.