Des graffitis en pendentif ou en bague, ça vous dit?

Par Haykel

Le 8 mars c'est la Journée mondiale de la femme et c'est l'occasion de mettre sous les projecteurs une artiste qui puise son inspiration dans le street art.

En attendant de porter des vêtements dont le motif est inspiré de graffitis, voici une nouvelle approche du street art qui a attiré mon attention. Catherine D. Ferret, originaire de la Rochelle (France), propose une approche originale en créant des pendentifs, et des tableaux émaillés (technique de cuisson à 1000 degrés), ainsi que des objets en transposant des détails des murs graffés de Genève sur de la pierre et pas n’importe laquelle. Un bout de mur sur un bout de pierre comme elle dit. On reste dans le même domaine. C’est sur la Lave, pierre noble, naturelle et puissante que l’artiste, peintre et photographe Catherine D. Ferret travaille en utilisant le graffiti comme motif. Pièces uniques, façonnées à la main avec passion et respect pour les graffeuses et les graffeurs dont elle s’inspire. Elle commence une production avec des pièces à partir des graffitis d’artistes genevois tels que Joule, Rey, Jazy, Joy, Blinx, Delph, Amikal, Pedro Rebelo, Sid et d'autres dont les noms viendront s'ajouter, ou encore ceux, anonymes, qu'elle espère rencontrer dans le futur. Elle prépare également une exposition de photos sur le street art de Genève tout en y montrant au public ses œuvres exécutées sur les laves, cette pierre pure et authentique venant du magma de la terre qui permet aux gens selon notre artiste Catherine D. Ferret de garder les pieds sur terre grâce au magnétisme de celle-ci. Chaque pièce sera vendue avec un certificat d’authenticité et de traçage avec une photo à l’appui pour présenter le travail du graffeur ou de la graffeuse et le situer dans la ville.
Zoom sur Catherine Ferret
Si vous êtes allés l'année passée au marché des Céramistes de Carouge ou l'année précédente au marché de noël, vous l’avez certainement rencontré car elle y a exposé son travail. L’année dernière, elle était présente aussi à l’Usine et aux Journées des arts du feu des Gruyères.
Même si elle regrette de ne pas avoir fait les beaux arts, Catherine D. Ferret, possède une expérience de 15 ans et un long parcours d’apprentissage sur le tas. Plusieurs stages appropriés et surtout une immersion complète à l’école de Volvic, école spécialisée en taille de pierre, gravure et émaillage sur lave lui a permis de tracer sa voie et de continuer à explorer ce domaine qu’elle apprécie. “A la recherche constante de chocs esthétiques et de trouvailles originales”, Catherine D. Ferret puise son inspiration dans la peinture et la photo comme complément à ses oeuvres sur la pierre. Elle a déjà exposé en 2013 à Genève où elle vit depuis 2008, à la galerie Tox’n’co aux Eaux-Vives dans le cadre d’une exposition de peinture. Auparavant, en 2002 à Clermont-Ferrand en tant que photographe elle a exposé au forum Michelin un travail minutieux qui l’avait conduit à suivre pendant plusieurs années un grand tailleur de pierre qui fait de la dentelle dans la lave. Cette expérience formidable a renforcé sa passion envers la pierre. En 1988, elle avait monté une exposition de photos sur les graffitis Parisiens avec au passage, la réalisation de 2 séries de cartes postales. Elle a réalisé une broche pour BB KING lors de son dernier concert à Montreux. Et a exécuté une restauration de catelles, reproduites à l’identique, pour une maison classée au patrimoine de Genève. Pour 2016, Catherine D. Ferret sera à Gruyères du 11 au 17 avril et plus précisément à la galerie d’art le Calvaire avant de partir pour la Drôme, Paris...Il paraît que c’est l’année “Bohème-street-chic” ça tombe bien, Catherine D. Ferret en est l’excellente ambassadrice! Vous pouvez voir, admirer ou acheter une de ses pièces uniques en cliquant ici et ici

L'actualité du graffiti genevois ici

Et demain est un autre jour!