Conçu à partir d'un fusil d'assaut AR-15, le DroneDefender intercepte un drone intrus avec une impulsion électromagnétique (dans la bande ISM) d'une portée de 400 mètres. Brutalement privé de géolocalisation et de communication avec son opérateur, l'appareil visé déclenche son protocole d'urgence (atterrissage, vol stationnaire ou retour au point d'origine) et passe sous le contrôle du porteur de l'arme anti-drone. Le fabricant américain Battelleavait dévoilé le DroneDefender (autonomie : 5 heures, masse : 4,5 kg) en octobre 2015 puis l'avait retiré de son site Internet en janvier 2016. Motif : la législation américaine "interdit la commercialisation ou la vente de ce dispositif à des entités autres que les organismes gouvernementaux des Etats-Unis"(47 CFR 15).
Évoquant grandement un lance-missiles portable (MANPADS) et doté d'un système de visée intelligent, le SkyWall projette une capsule qui capture le drone visé (à une portée de 100 mètres) avec un filet, puis ouvre un parachute qui ramène doucement l'ensemble vers la terre ferme sans causer de dommages. Conçu par des ingénieurs britanniques réunis sous la bannière du OpenWorks Engineering, le bazooka anti-drone n'est pas disponible à la vente mais sera exclusivement destiné aux gouvernements et aux entreprises courant 2016.
Nul doute que d'autres firmes technologiques ou des makers de par le monde saisiront tôt ou tard ce marché très prometteur des armes portables/personnelles anti-drones (ou APAD?) et séduiront le grand public. Vivement des drones anti-drones équipés de projectiles innovants et de technologies électromagnétiques ?