Aphatie, ce médiacrate toujours du bon côté du manche. Déjà, au moment du scandale Cahuzac, il prenait sa défense, contre Médiapart. L’histoire lui a pourtant donné tort, mais il persiste dans sa crasse médiatique. Peu lui chaut la honte et le mépris des trois quarts des internautes. Il se croit intouchable, et d’une intelligence supérieure. Je souris. Lui seul ne sait pas qu’il n’est qu’une marionnette du système libéral, qui fait là où on lui dit de faire, et qui ne sert que les seuls intérêts de la classe dominante, la sienne assurément. J’en veux pour preuve sa dernière déjection sur la toile, où il dit tout son mépris du NON populaire : « Le « non », au fond, est un girouettisme qui va bien à ceux qui l’adoptent.« Il veut parler je suppose, sans guère la nommer, ni même apporter d’arguments suffisamment solides à son endroit, de cette loi si éminemment régressive, que nous rejetons de toutes nos forces. Mais que dit-il pour appuyer davantage son mépris de la plèbe, que quant à moi je soutiens dans son effort louable de contestation nécessaire, pour défendre ses droits légitimes ?
Pour aller vite, il y a dix ans, en 2006, Dominique de Villepin, premier ministre, un des plus grands brasseurs de vent qu’il m’ait été donné de rencontrer, inventa un contrat de travail assez expéditif pour les jeunes. Sa vraie faiblesse était que le patron pouvait renvoyer son petit jeune quand il le voulait, et surtout sans lui dire pourquoi. C’était sôt, mais amendable. Hélas pour ce CPE (contrat de première embauche), la faille fut mortelle. Une fois les forces du « non » déchaînées, le romantisme s’empara de la Nation qui expulsa et le texte et son mentor dans les oubliettes de l’histoire. En attendant, le chômage des jeunes en France demeure à des sommets dont la hauteur suffit à décrire le scandale.
Il se trouve que malgré une évidente distance politique partisane entre de Villepin et moi, je respecte sa faconde, son éloquence, et le panache dont il fît preuve autrefois en prononçant un discours historique contre l’intervention de la France en Irak, ce dont je lui suis gré. Il restera quant à lui dans l’histoire, contrairement aux pathétiques saillies sans saveur de ce médiacrate nommé Aphatie, dont tout un chacun aura bien vite fait d’oublier le nom quand il sera enfin – vivement – sorti de nos écrans et de nos ondes radiophoniques, pour le plus grand bien de tous… Et pour le plus grand bonheur et l’ édification des masses laborieuses, qui franchement méritent mieux. C’est là le propre des médiocres que de verser leur fiel sur ceux dont ils n’atteignent pas les chevilles. Le crachat ne suffisant pas, ils en rajoutent par le mépris qui est décidément la marque de ce gouvernement et des néo-conservateurs qui le soutiennent :
Dix ans plus tard, nous reprenons l’écriture du film. La révolution pointe. Les forces Vives se sont levées. Malheur à qui les dénigrera ou s’en moquera. Réapparaissent les étudiants éternels, bientôt trentenaires et toujours écoliers, incertains des chemins de leurs vies et promis juré, pas du tout en contact avec des responsables politiques désireux d’embêter le gouvernement.
Le mépris encore. Cette réaction de classe assez typique que je ne cesse de dénoncer ligne après ligne sur ce blog. Comme si nous n’en souffrions pas déjà assez. J’ai 51 ans, un bac +5, une expérience certaine en matière d’insertion professionnelle, des compétences en terme de lecture des politiques publiques d’emploi, et je ne laisserai jamais personne, même de plus illustres – à mon avis à tort – dire que cette loi est bonne, et que je ne saurais pas la lire. Ce mépris social est profondément insupportable #Onvautmieuxqueça.