Ventana • 2015 • 280p • 12€
Prêté par une amie
Petit livre qui attire l’oeil grâce à ses couleurs vives, sa mise en page et son petit format.
Vous vous attendez à ce genre de livre :
[On a deux vies,
et la seconde commence le jour où l’on se rend compte qu’on en a qu’une]
Confucius
Mais en fait il n’en est rien, à part via les nombreuses citations.
Le point fort de ce livre est majoritairement sa mise en page très agréable avec les citations, le graphisme, la police d’écriture et les résumés insérés avant (!) chaque partie.
Les conseils sont donnés par chapitre et sont illustrés soit par une généralité sur le monde qui nous entoure soit, assez souvent, par rapport à l’expérience personnelle de l’auteur.
(qui pense qu’il faut avoir une b*te pour être patron a priori…)
Même si les conseils donnés sont toujours bons à prendre, que ce sont des points qu’il nous faut nous dire et redire tous les jours, globalement, ce livre m’a davantage miné le moral qu’autre chose. Parce que je n’avais pas envie de traiter de mon développement personnel comme ça.
L’auteur fait une fixette sur la politique, sur la personnalité des Français et l’économie en France.
Ce point négatif est aussi un point positif en fait…
Ce n’est pas un livre de conseils gnan gnan limite sectaire, débités par tous de la même manière. L’auteur ne décrit pas un monde merveilleux et ne nous fait pas croire que nous allons vivre heureux dans un monde plein de paillettes. Il nous ouvre les yeux sur certains points que nous pouvons améliorer dans notre quotidien pour mieux vivre dans notre société et avec les autres.
Un livre qui décrit la situation actuelle, assez déprimante, de la façon de penser, d’être des Français et de la société en général. L’auteur est tout de même optimiste et a envie de nous ouvrir les yeux pour que nous fassions le meilleur autour de nous. Il ne prodigue pas des conseils miraculeux et rapides.
Un livre très sympathique à lire, avec de bons conseils et plusieurs vérités.
Mais c’est le genre de livre dont il faut noter les informations qui nous touchent sur un carnet ou créer un tableau « des bonnes pensées » car, moins d’un mois après ma lecture, je ne me souviens de rien…
J’avoue également que je n’ai pas été touchée par la démarche de l’auteur et, ne le connaissant pas, il ne m’était pas crédible dans le rôle du « donneur de conseils » mais doit-on forcément avoir un statut de toute puissance pour aider les gens ?