Renaud Dillies est un auteur atypique, préférant mettre en scène les animaux plutôt que les hommes. Il n’en est pas à son coup d’essai dans la mise en scène de ses bestioles rêveuses : voilà maintenant plus de dix ans qu’il nous attendrit avec ses histoires émouvantes accompagnées de son trait d’une douceur incontestable. Pour cet album il est assisté de Régis Hautière qui transcende le dessin de sa poésie scénaristique.
Avec Alvin, les auteurs poursuivent leur précédente série Adélard, parue chez le même éditeur, mais en braquant cette fois-ci le projecteur sur Gaston et Alvin.
L’histoire en deux mots :
- Alvin T1 : L’héritage d’Abélard - Extrait
Gaston est l’ancien compagnon de route d’Adélard, il se retrouve à New York où il mène une vie bien différente de celle qu’il partageait avec son ami sur les routes. Désormais, il œuvre à la construction des grattes-ciel qui cherchent à tutoyer les nuages. Dans cette ville, il mène une existence sans but. Un soir il va chercher du réconfort auprès de Purity une prostituée pour qui il a beaucoup d’affection. Le lendemain, il apprend que cette dernière est mourante à l’hôpital après qu’un client l’ai rouée de coups. Elle lui confie alors ses économies et Alvin son fils. Gaston se retrouve alors face à un gamin insolent et déboussolé. Après un temps d’acclimatation, il va remuer ciel et terre pour lui trouver une famille.
Le dessin est sublime, comme toujours avec Renaud Dillies, la douceur qui en émane emporte le lecteur. De plus, avec son trait, l’auteur fait naître une certaine poésie accompagnant à merveille ce périple à travers les Etats-Unis. Enfin, son graphisme animalier, permet un recul avec certains sujets graves abordés dans l’album.
- Alvin T2 : Le bal des monstres - Couverture
Le scénario est d’une force incroyable, à la fois tendre et sérieux, ce road trip pour trouver une famille pour Alvin, fait passer le lecteur par beaucoup d’émotions. Malgré le graphisme joliet, l’auteur en profite pour évoquer des sujets difficiles tels que la ségrégation, le racisme ou encore les conditions de vie des immigrés aux USA au début de XXème siècle.
Cette histoire drôle et touchante est un véritable bonheur à lire et donne envie de retrouver le petit Alvin à la faveur d’un nouveau diptyque, à l’instar de Gaston.
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