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Pour le Royaume-Uni, le risque est double. D’une part, différentes sociétés de la zone euro, comme les services financiers notamment, pourraient décider de relocaliser certaines activités. Un second risque serait de voir la livre sterling s’apprécier fortement en cas de crise dans la zone euro, via un effet de valeur refuge. La position compétitive du Royaume-Uni pourrait ainsi être plus difficile à tenir à moyen terme. Ils pourraient par contre profiter de taux d’intérêt structurellement plus bas. Finalement, le bénéficiaire de cette nouvelle querelle européenne pourrait une nouvelle fois être les Etats-Unis, lesquels profiteraient des retombées de ces incertitudes économiques.
A propos de l'auteur : Christophe Dispas est professeur de finance à la SKEMA Business School.