Magazine
Oui, je sais ce que vous allez me dire : "Armel, tu fais une fixette sur les vins de Toscane, il faut que tu t'en sortes". En fait, non, je ne fais pas une fixette, mais dès que l'on traite d'actualité du vin italien, force est de reconnaître qu'à l'échelle internationale, ce sont les vins toscans qui font l'événement, tout simplement parce que c'est cette région qui a la plus grosse renommée et c'est également par cette zone que les vins italiens ont su retrouver le devant de la scène en devenant crédibles auprès des amateurs et des experts, autrement dit auprès de ceux qui font le marché, en commençant par le haut. Bon, et pour ne pas être original, je vais même parler de l'appellation la plus connue de Toscane et d'Italie : le Chianti. Le Chianti, oui, mais le Chianti Classico, la rolls du chianti. En tout cas celle qui est vendue comme telle, le chianti produit dans la zone historique la plus restreinte qui soit. Mais là, il s'agit de faire un point sur la bonne santé commerciale du chianti. En fait, l'assemblée générale du Consortium du Chianti Classico. a eu lieu récemment, et a pu montrer une grande satisfaction sur les résultats économiques de cette fameuse DOCG au coq noir (Gallo Nero). En 2002 et 2003, les résultats avaient été difficiles, en raison d'une crise de la consommation sur ces produits, notamment à l'export aux Etats-Unis. Mais depuis l'exercice 2003, chaque année a été positive en croissance de volume et de valeur. Les prix montent sans pénaliser les ventes totales, tous les indicateurs sont donc au vert. Les explications avancées sont, outre une tendance nette à la reprise de la consommation de 2004 à 2008, une tendance assez uniforme de recherche de qualité de toutes les entreprises et une bonne communication sur l'appellation. A méditer en voyant le bazar dans le monde du Brunello...