Certaines qu'on peut partager, d'autres pas. Certaines qu'on aimerait partager, d'autres qu'on ne peut pas.
Parfois, on ouvre notre quotidien avec des photos et des petites réflexions, mais ce ne sont que des moments arrêtés dans l'espace temps, comme des captures d'écran de notre vie à un moment précis.
Ça ne représente pas nos vies, il serait faux de le croire. Ça représente seulement quelques volets ou encore quelques minutes.
Quand on accepte de faire ce genre de partage pour mille raisons, c'est un choix personnel, qui a pourtant une portée qui dépasse notre petite personne.
Cette semaine, j'avais de la peine. Pour des raisons que je ne peux partager, pcq ça dépasse ma petite personne et que ça expose ceux que j'aime le plus au monde. Quand j'ai eu quelques mauvaises nouvelles, avec la fatigue et le stress, j'ai craqué.
Les larmes ont commencé à couler. Ça m'arrive souvent, mais rarement devant les enfants, voire jamais.
Ils sont venus tous les deux, à leur façon, me consoler. J'étais un peu gênée. Mais c'est aussi la réalité, mon quotidien, que de trouver les défis trop grands, trop nombreux.
Fillette m'a offert ses bras. Émue j'étais.
Elle ne sait peut-être pas lire ni écrire, mais elle a l'intelligence du cœur.
Et c'est précieux. Plusieurs en sont privés. Les pauvres.
Ce matin, à son réveil, j'aurais tellement apprécié qu'elle se lève seule et aille se préparer à déjeuner de façon autonome.
Endormie, j'allais chialer quand j'en entendu: "veux maman".
J'ai vu dans ma tête cette photo puissante et je me suis levée, poquée, fatiguée, mais aimée.
Moi aussi, ça m'arrive d'avoir besoin de Fillette. La prochaine fois, je dirai "veux Camille".
En attendant, je collectionne les souvenirs et je continue de documenter notre quotidien que je partage ou pas, mais qui sont toujours si présents dans mon cœur.
Et vous, avez-vous besoin de "maman" parfois? D'un gros câlin? Vous arrive-t-il de pleurer devant les enfants?
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