Légende photo: A gauche, Francois Bacchetta DG EasyJet France. A droite Franck Goldnadel DG adjoint chargé des opérations aéroportuaires et directeur de l'aéroport Paris cdg @NB
La low-cost britannique EasyJet dont la flotte est exclusivement constituée de monocouloirs de la famille A320 d'Airbus (plus de 240 appareils), a transporté 15,6 millions de passagers en France en 2015, ce qui la place au second rang des compagnies aériennes en France et la seconde sur les bases de Paris Charles-de-Gaulle et Paris Orly.
Alors qu'EasyJet célébrait ce lundi 22 février le 8e anniversaire de son implantation à Roissy, son directeur général pour la France, François Bacchetta a annoncé l'ouverture à l'été prochain de quatre nouvelles routes au départ de la plateforme de Roissy : Manchester (GB), Faro (Portugal), Olbia (Sardaigne) et Pula (Croatie), ce qui fait passer le cap de 40 routes opérées à partir de CDG. Quand à la Grande-Bretagne, elle a décidé à partir de Paris de " trianguler " Londres en proposant en plus des aéroports de Gatwick et Luton, l'aéroport de Southend qui permet plus facilement l'accès à Londres pour les voyageurs d'affaires. Car, rappelle François Bacchetta, EasyJet a vocation à servir non seulement une clientèle familiale et de loisirs, mais également une clientèle d'affaires qui en 2015 a d'ailleurs représenté 24 % des passagers transportés en France.
Résolument tournée vers la croissance de son trafic de et vers la France, EasyJet va accroître sa flotte de 26 appareils basés sur ses bases d'Orly, Charles-de-Gaulle, Lyon, Toulouse et Nice avec deux appareils supplémentaires qui bénéficieront à la base de Lyon.
EasyJet a bien l'intention de conforter cette place de second opérateur sur le marché français et parisien avec entre autre une bonne coopération avec Aéroport de Paris. Son directeur général adjoint Franck Goldnadel a d'ailleurs annoncé la création à l'horizon 2019 d'un seul et unique terminal à partir des terminaux B et le D de CDG2 actuels afin d'offrir un meilleur accueil aux passagers, tandis que pour améliorer encore plus le temps de rotation des appareils, ADP a aménagé le terminal actuel afin que des doubles embarquements puissent avoir lieu, ce qui réduit le temps d'embarquement et le temps d'immobilisation au sol des appareils.
Nicole Beauclair pour AeroMorning