Et oui, nous en sommes les témoins et notre lutte est de tous les instants, je veux parler du réchauffement climatique, du fait que chez moi, à 600m d'altitude dans les contreforts de l'Aubrac, cette année, nous n'avons toujours pas vu tomber la neige ou en tous cas pas rester au sol, je parle de la température de l'eau qui augmente doucement chaque année, je parle des espèces importées qui prolifèrent. Mais nous nous adaptons et si " avant " je faisais des truites tous les jours, maintenant, en bas de chez moi, je fais des chevesnes. Mais à ce réchauffement et à l'acclimatations d'espèces " étrangères " il y a un avantage, celui de nous faire migrer, nous les pêcheurs à la mouches, vers de nouvelles espèces jusqu'alors " réservées " aux leurres, voire même aux appâts. Alors on se distrait comme on peut, et cela à même l'avantage d'accueillir de nouveaux pêcheurs, ceux qui débutent plus facilement sur des espèces qu'ils connaissent déjà, donc à nous les rois des deuxième cat', chevesnes, carpes, barbeaux, perches, hotus et silures ! Ah, le silure, parlons en de celui-là, celui qui mange les canards, se nourrit de rats, bientôt on va même dire qu'il sort de l'eau pour avaler les enfants qui dorment dans leurs poussettes ! Donc le silure n'a qu'à bien se tenir, en tous cas, voilà une bande annonce prometteuse qui nous fait déjà saliver à l'idée de voir le film entier ! Le silure à la mouche en Italie: Forza !